Le baril du pétrole a connu une baisse. Il atteint désormais 72,25 dollars américains (USD), selon des confrères. Cette chute pourrait avoir des répercussions sur les marchés et les économies dépendantes de l’énergie. La baisse fait suite à une offre excédentaire sur le marché, notamment à une demande croissante de la République Populaire de Chine.
À New-York, le cour du pétrole a chuté de 5% mardi, plombé par des annonces économiques décevantes de Pékin et la perspective d’une production de pétrole abondante dans les mois à venir. Le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en décembre, est brièvement tombé de plus de 5%, avant de remonter légèrement.
L’économie chinoise, qui représente une part importante de la demande mondiale de pétrole montre des signes de ralentissement. Plusieurs facteurs entrent enjeux suite à cette baisse de la surabondance de l’offre : la diminution de la demande , les fluctuations géopolitiques et la variation du dollar américain.
Les prévisions de croissance pour 2024 ont été révues à la baisse par l’OPEP qui a indiqué une diminution de la demande de 135.000 barils par jour par rapport aux estimations précédentes. La tendance baissière des cours du baril a aussi été influencée par la révision des prévisions de l’OPEP sur la croissance de la demande mondiale de pétrole pour cette année. Le groupe des pays producteurs de brut a revu ses prévisions à la baisse avec 80 000 barils par jour, par rapport aux estimations du mois d’août.
Daniel Bawuna