IPDHOR, une organisation de la société civile dans la province du Lualaba, dénonce des obstructions dans le processus de délocalisation des populations affectées par la pollution environnementale qui a découlé des activités de l’Usine 30k et qui a frappé l’an dernier le périmètre résidentiel de Mano Mapia.
La sortie médiatique de cette organisation est intervenue à travers une déclaration qu’elle a rendue publique lundi dernier, par la voie de son Président, Leonard YAV ZAMA.
Ce dernier a vigoureusement dénoncé l’ingérence des agents RAP de Tenke Fungurume Mining (TFM), c’est-à-dire ceux affectés à la réinstallation des populations à délocaliser. Ces agents s’immiscent, selon lui, dans le travail de la sous-commission des plaintes. Il en veut pour preuve son échantillon de 15 plaignants du rayon LAC 676, un autre périmètre du quartier Mano Mapia dont les droits sont, à l’en croire, bafoués.
D’après le Président de l’IPDHOR, cette interférence vise à entraver l’identification des victimes légitimes de la pollution atmosphérique dans le rayon d’1 kilomètre autour de l’usine 30k.
De surcroît, des recommandations ont été formulées à l’endroit de la Gouverneure du Lualaba, à l’entreprise Tenke Fungurume Mining et à la commission de délocalisation du bloc Mano-Mapia.
L’IPDHOR a recommandé à la Gouverneure du Lualaba de suivre le dossier à la loupe pour éviter les abus, la publication transparente des résultats d’analyses environnementales et la mise en place d’une communication indépendante.
En outre, il a également appelé la société TFM à la cessation immédiate de l’ingérence des agents RAP et à la construction d’une nouvelle cité pour les communautés affectées. Et à la commission de délocalisation de rappeler à l’ordre la sous-commission des plaintes.
Daniel BAWUNA