Félix Tshisekedi, Président de la République Démocratique du Congo (RDC) s’est adressé ce mercredi au Parlement réuni en Congrès dans son discours sur l’état de la nation. C’est la première audition de son tout dernier mandat à la tête du pays.
Face aux députés nationaux et sénateurs, le Chef de l’État congolais a axé son discours sur plusieurs secteurs de la vie nationale, notamment celui de la construction des infrastructures. Ici, il a particulièrement évoqué ledit « contrat du siècle » revisité, c’est-à-dire l’avenant sur les « minerais contre infrastructures » entre la RDC et la Sicomines.
À ce sujet, Tshisekedi a rassuré : « Cet avenant qui augure la deuxième phase du programme « minerais contre infrastructures » permettra de doter notre pays des infrastructures routières de près de 7 000 kilomètres reliant le Nord et le Sud ainsi que l’Est et l’Ouest du pays, en passant par la Grande Région du Centre », promet-il.
À l’en croire, l’avenant au contrat minier signé avec le Groupement d’entreprises chinoises (GEC) a conduit au déblocage des fonds pour entreprendre d’urgence les travaux de voirie de la Ville-province de Kinshasa. Il illustre ensuite ses propos en évoquant la construction des rocades, la route Mbudi – Aéroport de N’djili (via Kimwenza et N’djili Brasserie) ».
Le contrat sino-congolais, initialement signé en 2008 entre la RDC et la Sicomines, prévoit des investissements dans les infrastructures financés par l’exploitation de ressources minières, notamment le cuivre et le cobalt de la RDC.
Daniel Bawuna