Dans un communiqué consulté mercredi 20 septembre par la rédaction de MINES.CD, l’entreprise minière canadienne, Ivanhoe Mines – actuelle propriétaire du complexe cuprifère Kamoa-Kakula – a officiellement annoncé la suspension de ses activités à sa mine souterraine, située dans la province du Lualaba.
Cette suspension fait suite, selon ce document parvenu à notre rédaction, à un accident mortel survenu sous terre à la mine de Kakula lorsque l’un des opérateurs d’une foreuse, a été frappé par une chute de terre.
« Les activités minières dans la mine souterraine de Kakula ont temporairement cessé. Les concentrateurs des phases 1 et 2 continueront de fonctionner en puisant dans les stocks de minerai en surface […] Un deuxième opérateur de foreuse sous-traitant reçoit un traitement médical pour des blessures sans que son pronostic vital soit engagé », a renchéri la même source.
L’entreprise a également annoncé qu’une enquête conjointe entre Kamoa Copper et les autorités congolaises sera diligentée pour expliquer les raisons de cet accident ayant occasionné des pertes en vies humaines.
« Une fois les enquêtes terminées, la direction examinera et mettra en œuvre toutes les mesures de sécurité supplémentaires recommandées pour éviter qu’un tel accident ne se reproduise », a conclu le communiqué d’Ivanhoe Mines.
A titre de rappel, ce géant minier canadien se concentre principalement sur deux principaux projets en République démocratique du Congo : l’expansion du complexe cuprifère Kamoa-Kakula et le redémarrage de la mine de zinc-cuivre-germanium-argent à très haute teneur de Kipushi, dans la province du Haut-Katanga.
A ce jour, son complexe de Kamoa-Kakula est considéré par plusieurs comme la future deuxième plus grande mine de cuivre au monde, en même temps, cette année Kamoa-Kakula devrait livrer 390 000 à 430 000 tonnes de cuivre.