Primera Gold DRC SA, une joint-venture entre la République Démocratique du Congo (45%) et les Émirats Arabes Unis (55%) a exporté un total de 150,318 kilogrammes d’or au cours de la période allant du 25 au 30 septembre 2023.
Selon Primera Gold RDC, cette exportation s’est inscrite dans le cadre de la clôture du mois de septembre dernier qui d’après elle, a permis à l’entreprise d’enregistrer une production mensuelle de 625 kilogrammes d’or extraits du sol congolais et exportés par la suite vers les Émirats Arabes Unis.
« Primera Gold DRC SA a exporté, vers les Émirats Arabes Unis 150,318 kg d’or issue de l’exploitation artisanale le week-end dernier […] cette exportation venait ainsi de clôturer le mois de septembre 2023 avec une production totale de 625 Kg », a indiqué l’entreprise dans une communication consultée par MINES.CD.
Tout au long du mois de septembre, la production de Primera Gold DRC SA s’est subdivisée de la manière suivante : 175 kilogrammes d’or pour la première partie mensuelle ; 150 kilogrammes d’or pour la deuxième ; 150, 348 kilogrammes d’or pour la troisième ; et 150, 318 kg d’or pour la quatrième et dernière partie du mois, donnant ainsi une production mensuelle totale de 625 kilogrammes d’or.
Ce score est l’une des avancées significatives réalisées par la coopération congolo-émiratie. Cependant, le contrat régissant Primera Gold est toujours critiqué par certains observateurs qui estiment qu’il accorde « un monopole de 25 ans d’exportation d’or et de 3T à Primera Gold DRC SA ».
Des accusations auxquelles le ministre congolaise des Finances, Nicolas Kazadi, avait répondu en affirmant que rien dans le contrat « n’accordait cette exclusivité ». Le risque semble plutôt être – comme révélé par le rapport d’experts des Nations unies et des membres de la société civile – celui d’un « monopole de facto » dans l’exportation de l’or du fait de certaines clauses de l’accord.
Pour rappel, la création de cette joint-venture devrait permettre à la République démocratique du Congo de bénéficier des recettes fiscales, parafiscales et douanières conséquentes pour soutenir son plan de développement.