Intitulé « Gécamines, que cache le gré à gré », le rapport de la Coalition pour la Gouvernance des Entreprises Publiques (COGEP), révèle que la république démocratique du Congo) a perdu près de 2,630 milliards de dollars américains après la cession des titres miniers de la société Générale des Carrières et des Mines (Gécamines) à Metalkol, contre 60 millions de dollars américains (USD). Pour la COGEP, les relations partenariales entre la Gécamines et ses deux associés – Metalkol et Evelyne SA – ont été caractérisées par nombre d’irrégularités notamment des malversations financières, de corruption et de mauvaise gestion.
« Après la résiliation du contrat avec KMT, la Gécamines a cédé les titres miniers à Metalkol pour 60 millions de dollars de pas de porte à Highwind Group affilié à Dan Gertler. Or, selon « Congo n’est pas à vendre » citant Numis Securities, la juste valeur marchande de la participation de FQM était de 65% dans Kingamyambo représentant 2,498 milliards de dollars. Ce qui signifie que 100% de ces actifs vaudrait 3,84 milliards de dollars, et donc la valeur marchande totale de 70% acquis par le groupe Highwind vaut 2,69
milliards de dollars. », dit ce rapport.
La COGEP soutient que la Gécamines – société publique de l’État congolais – a cédé ces titres miniers à 60 millions USD alors que leur valeur réelle sur le marché est estimée à 2,690 milliards de dollars américains (USD). « Ceci revient à dire que l’État congolais a perdu 2,630 milliards de dollars américains », fustige-t-elle.