Au cours d’un atelier ténu le mardi 14 novembre 2023 à Kinshasa, les acteurs œuvrant dans le secteur minier ont été appelés à s’impliquer davantage pour la mise en place d’un plan national visant à relever les défis sécuritaires et des droits de l’homme dans les différents sites miniers.
L’intervention des institutions dans ce processus, estime Benoît Peter, le représentant du centre de Genève pour la gouvernance du secteur de sécurité basé à Genève, permettra au pays de se doter d’un document encadrant le secteur.
« Aujourd’hui, nous invitons davantage les ministères et institutions à se joindre au processus pour l’élaboration d’un plan d’action, afin que le pays se dote d’un document qui puisse guider son action sur les prochaines années, pour relever les défis en matière de sécurité et de droits de l’homme autour des mines », a déclaré Benoît Péter, représentant du centre de Génève pour la gouvernance du secteur de sécurité (Dicaf) basé à Genève.
Et de poursuivre : « Nous pensons que pour avoir un impact concret sur le terrain, nous avons besoin d’avoir tous les acteurs avec nous, et c’est notre approche consultative ancrée dans les réalités du terrain, c’est pourquoi nous travaillons depuis 2018 avec des partenaires au Sud-Kivu et dans le Katanga », a-t-il dit
Présent aux assises, le directeur de cabinet et représentant du ministre des Droits humains, Tommy Ntumba a, dans son intervention, salué l’approche consultative des acteurs afin d’établir la confiance et d’accorder priorité aux bonnes actions.
« L’approche qui est retenue avec les principes volontaires que nous allons continuer d’utiliser est une approche consultative c’est-à-dire qu’elle exige de consulter pour inclure, pour mobiliser, pour construire des rapports de confiance et aussi pour aider à prioriser les bonnes actions », a-t-il affirmé.
La mission poursuivie pour cet atelier qui a connu la présence des plusieurs dignitaires à l’instar des délégués des ministères des droits humains, des mines, des hydrocarbures, de la justice, de l’industrie, du plan, de l’intérieur, de la défense, de l’inspection générale de la police ainsi de l’auditorat militaire, était de commencer les consultations par des évènements internes à chaque pilier, afin de dégager les priorités qui seront discutées de manière multipartite dans les principales zones géographiques.