Les sociétés minières aux capitaux chinois œuvrant en République démocratique du Congo ont rejeté en bloc les accusations portées à leur encontre, faisant état d’un prétendu du travail des enfants dans les sites miniers et d’exploitation illégale du cobalt dans le pays.
Dans une déclaration commune, consultée samedi 25 novembre par MINES.CD, lesdites entreprises ont affirmé que les allégations récemment proférées par la commission exécutive du Congrès américain sur la Chine « sont infondées et ne reflètent pas la réalité de la coopération sino-congolaise dans l’industrie minière ».
L’Union des sociétés minières aux capitaux chinois en RDC a expliqué qu’elle mène régulièrement des inspections et supervise les entreprises minières chinoises, afin de s’assurer que leurs activités de production et leur fonctionnement respectent les normes internationales en matière de travail des enfants et d’exploitation minière illégale.
Sous la direction de l’ambassade de Chine en RDC, ces entreprises s’engagent à s’assurer que leurs opérations soient conformes aux réglementations en vigueur.
Selon les informations dont dispose ce collectif, « les entreprises membres ne recourent pas à la main-d’œuvre enfantine et n’adhèrent pas à l’exploitation minière illégale dans le cadre de leurs activités de production et de leur fonctionnement ».
Ces entreprises membres ont expliqué attacher une grande importance à la protection du travail et des droits des employés congolais, et refuser d’utiliser des minéraux d’origine inconnue, tels que le cuivre et le cobalt, dans leurs processus de transformation et de traitement.
En outre, elles se sont engagées activement en faveur de la responsabilité sociétale en apportant leur soutien à la construction d’écoles communautaires et en fournissant une aide aux orphelinats.
« Nous accordons une attention particulière aux enfants en RDC et assument leur rôle dans la protection et le bien-être de ces derniers », ont-elles renchéri.
L’Union des sociétés minières aux capitaux chinois en RDC a aussi affirmé que la coopération sino-congolaise dans l’industrie minière s’inscrit dans le cadre des meilleures pratiques internationales et qu’elle continuera à œuvrer pour le développement durable de ce secteur crucial pour l’économie congolaise.