La réclamation de l’entreprise Barrick Gold a été réglée, mercredi 20 décembre, avec Réunion Gold sur une base mutuellement acceptable. Désormais, les deux parties n’ont plus aucune obligation impayée l’une envers l’autre, du fait qu’il n’y a pas de propriété en vertu de l’accord d’alliance.
L’explorateur sud-américain la Reunion Gold a déclaré que l’objectif principal de l’entreprise reste l’exploration et le développement de son projet Oko West, propriété à 100 %, dans le centre-nord de la Guyane, que Barrick a exclu de l’alliance en janvier 2020 et « n’a aucun droit de retour sur le projet ».
Découvert par le programme de forage initial de la Réunion en 2020, Oko West a une estimation des ressources minérales limitées par la fosse de 41,8 millions de tonnes classant 1,84 g/t d’or pour 2,5 millions d’oz d’or contenu dans la catégorie indiquée. Il dispose également de 27,1 millions de tonnes de matériau inféré de classement 2,02 g/t d’or pour 1,8 million d’oz de métal contenu.
Les actions de Reunion Gold ont augmenté de 1,1 % à Toronto. L’or a une capitalisation boursière de 349,8 millions de dollars américains.
En décembre 2022, Réunion Gold a donné avis de mettre fin à cet accord, que Barrick a contesté devant la Cour supérieure de justice de l’Ontario, alléguant que l’alliance devrait se poursuivre à perpétuité et que la résiliation unilatérale est invalide.
À l’époque, le seul projet restant sous l’alliance était le projet d’extension du Nord-Ouest au Suriname, car Barrick avait précédemment choisi d’exclure tous les autres projets du pacte, a déclaré la Réunion dans un communiqué de presse du 13 février 2023.
Avant cela, les parties s’étaient mises d’accord sur un plan de réhabilitation et de démobilisation et un budget pour le projet d’extension du Nord-Ouest. En mettant fin à l’accord, la Réunion a déclaré qu’elle avait proposé de céder ses droits sur l’extension du Nord-Ouest à Barrick.
Dans sa déclaration de réclamation, le géant de l’extraction de l’or a déclaré qu’il demandait un redressement sous la forme, entre autres, de déclarations affirmant sa position, d’ordonnance obligeant la Réunion à s’acquitter de ses obligations en vertu de l’alliance, d’une injonction connexe et de dommages-intérêts.