Le Conseil de sécurité des Nations Unies a publié en début janvier 2024, son premier rapport annuel sur la situation sécuritaire en République démocratique du Congo, mettant en lumière les activités illégales liées à l’exploitation et au commerce des ressources naturelles.
Selon cet organe onusien, les minerais de conflits tels que l’étain, le tungstène, le tantale, l’or, le cobalt, le diamant et le coltan, ainsi que d’autres ressources telles que le cacao, le charbon de bois, le bois d’œuvre et les espèces sauvages, sont toujours exploités illicitement par des groupes armés et des réseaux criminels.
Le rapport souligne les effets dévastateurs de ces activités sur les zones naturelles protégées, entravant ainsi les efforts visant à instaurer la paix durable et à favoriser le développement de la République démocratique du Congo.
« Le Conseil condamne la présence et les activités destructrices des armées dans ces zones, appelant le gouvernement à redoubler d’efforts pour préserver ces précieuses ressources naturelles », peut-on lire dans ce document consulté par MINES.CD.
En outre, le Conseil de sécurité de l’ONU a exhorté les États membres à unir leurs forces pour lutter contre l’exploitation et le commerce illégaux des ressources naturelles, « en renforçant la sécurité autour des secteurs concernés et en encourageant la résolution pacifique des conflits ».
Aussi, il a souligné l’importance de promouvoir une gestion transparente et légale des ressources naturelles, ainsi que l’adoption de cadres réglementaires durables pour assurer un approvisionnement en minerais responsable.
Pour rappel, ledit rapport s’appuie sur les résolutions antérieures du Conseil de sécurité des Nations Unies. Celles-ci appelaient à une action concertée pour mettre fin à ces pratiques illégales qui compromettent la paix et le développement en République démocratique du Congo.