Le secteur extractif du Rwanda, dont particulièrement l’exploitation du lithium, a généré l’année dernière un bénéfice estimé à 772 millions de dollars américains.
Se basant sur cette avancée, le gouvernement rwandais a, à travers une correspondance publiée le lundi 29 janvier dernier, annoncé la mise en place d’un protocole d’accord signé avec l’entreprise anglo-australienne, Rio Tinto Minerals, pour l’exploitation et l’extraction du lithium – matière indispensable à la fabrication de batteries et véhicules électriques – dans la province occidentale du pays de mille collines.
Selon Yamina Karitanyi, président-directeur général du Rwanda Mines et Petroleum and Gas Board, l’entrée de Rio Tinto marque la « détermination » du Rwanda à libérer davantage le potentiel du secteur minier du pays.
« Ce développement fait partie de nos efforts continus pour stimuler et moderniser le secteur minier du Rwanda avec l’application des normes ESG les plus élevées », lit-on dans cette correspondance.
De son côté, le géant Rio Tinto, société mondiale de premier plan dans les mines et les matériaux, opérant dans 35 pays à travers le monde, s’est dit « ravi » de s’associer au gouvernement rwandais et d’appliquer leur expérience mondiale pour accélérer la recherche de gisements de lithium primaire dans la province occidentale du Rwanda, a révélé, Lawrence Dechambenoit, directeur mondial des affaires extérieures de cette entreprise.