Le complexe de Kamoa-Kakula, opéré par Ivanhoé Mines, figure désormais parmi les sites les plus performants dans l’industrie cuprifère mondiale. Fin août 2024, ce site en République Démocratique du Congo (RDC) a atteint un record avec une production de 40 347 tonnes de cuivre sous forme de concentré. De plus, les installations de broyage ont enregistré un volume combiné de 1,1 million de tonnes au cours du même mois.
Les concentrateurs des phases 1, 2 et 3 ont permis une production journalière record de 2 096 tonnes de cuivre le 31 août, dont 1 760 tonnes issues des phases 1 et 2. Le concentrateur de la phase 3 qui monte en puissance a broyé près de 350 000 tonnes de minerais en août, ce qui correspond à une production annualisée de 4,2 millions de tonnes.
Avec une capacité quotidienne de broyage en augmentation, le complexe semble capable de dépasser son objectif nominal de 5 millions de tonnes de traitement annuel, renforçant ainsi sa compétitivité sur la scène mondiale.
Une performance appuyée par une énergie stable
La performance exceptionnelle de Kamoa-Kakula est également attribuée à une alimentation énergétique stable et fiable. Au cours de la période analysée, la capacité de production d’électricité de secours a été portée à 135 MW, avec la mise en service de 72 MW supplémentaires de générateurs en juillet.
Comparé à d’autres grands producteurs de cuivre à travers le monde, Kamoa-Kakula affiche des chiffres impressionnants qui rivalisent avec des géants tels que Escondida au Chili, la plus grande mine de cuivre du monde. Cependant, la montée en puissance rapide de Kamoa-Kakula le place dans une catégorie à part, surtout en tenant compte des investissements massifs dans les infrastructures minières et énergétiques en RDC. En effet, la production prévue pour 2024, entre 440 000 et 490 000 tonnes, le rapproche des niveaux de production de certaines des plus grandes mines mondiales, consolidant ainsi la position de la RDC comme l’un des leaders dans la production mondiale de cuivre.
Perspectives de croissance !
En 2024, Kamoa-Kakula a déjà produit 263 000 tonnes de cuivre, dont 14 000 tonnes proviennent du concentrateur de phase 3. Avec les avancées technologiques, une gestion optimisée de l’énergie et des conditions favorables en RDC, il est probable que la mine continue d’accroître ses capacités, tout en assurant un rôle pivot dans le marché mondial du cuivre.
Ainsi, Ivanhoé Mines pourrait jouer un rôle crucial dans la satisfaction de la demande croissante de cuivre, un métal indispensable pour la transition énergétique mondiale et les technologies vertes.