Ivanhoe Mines a révisé à la baisse ses prévisions de production de cuivre pour 2024, bien que le complexe minier de Kamoa-Kakula en République Démocratique du Congo (RDC) ait atteint un volume record de 116 313 tonnes de concentré de cuivre au troisième trimestre.
Cet aspect de chose a été mis en lumière via un communiqué publié le lundi 7 octobre 2024, par la compagnie minière. Ainsi, les nouvelles prévisions situent la production annuelle entre 425 000 et 450 000 tonnes, contre 440 000 à 490 000 tonnes initialement prévues.
Cette révision, apprend-on, est principalement attribuée à des interruptions du réseau électrique en RDC, un défi récurrent pour de nombreuses industries opérant dans le pays.
À l’aune de ce qui suit, Ivanhoe Mines prévoit néanmoins de renforcer sa capacité énergétique sur le site, d’importer de l’électricité pour stabiliser la consommation et réduire les perturbations.
Analyse des perspectives : défis énergétiques et potentiel à long terme
La dépendance au réseau électrique congolais reste un obstacle majeur pour le secteur minier, particulièrement pour des sites aussi énergivores que Kamoa-Kakula. La fluctuation de l’approvisionnement en énergie freine la capacité des entreprises à atteindre leurs objectifs de production, forçant à revoir les projections à court terme.
Nonobstant la situation, Ivanhoe Mines continue d’afficher une forte résilience. Le record de production de septembre dernier, avec 40 025 tonnes de concentré produites à un rythme journalier exceptionnel, témoigne du potentiel sous-jacent du complexe minier.
Par ailleurs, l’efficacité opérationnelle, marquée par une teneur moyenne de 4,9% de cuivre et un taux de récupération de 86,6%, montre que les fondamentaux de la mine restent solides.
À long terme, Ivanhoe reste optimiste. Avec l’installation de nouvelles infrastructures énergétiques et l’extension continue des capacités de production à Kamoa-Kakula, les perspectives de croissance demeurent favorables. L’amélioration de l’environnement électrique en RDC pourrait permettre à Ivanhoe de maximiser la rentabilité de ses projets, tout en bénéficiant de la demande mondiale croissante de cuivre, métal clé pour les technologies vertes et la transition énergétique.
Ainsi, même si les objectifs à court terme sont réajustés, Ivanhoe Mines semble bien positionnée pour saisir les opportunités de croissance dans un contexte où la demande pour le cuivre est appelée à s’intensifier.
Flory musiswa