La concession minière de COMIDE, appartenant au groupe Eurasian Resources Group (ERG) Africa, située dans la province du Lualaba en République Démocratique du Congo (RDC), est actuellement confrontée à une escalade de violences militaires, suscitant de vives inquiétudes.
D’après une organisation de la société civile qui s’est confiée à la presse locale, des éléments des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ont pris le contrôle du site dès le samedi 28 septembre, prenant en otage plusieurs responsables et forçant l’évacuation du personnel.
Ces événements n’ont fait qu’aggraver une situation déjà tendue. La même source rapporte que le jeudi 26 septembre, le site minier avait connu plusieurs incursions militaires caractérisées par des actes de violence. Il y a en outre eu prise d’otages parmi des directeurs des opérations et des agents de la sécurité qui ont par la suite été relâchés. Malgré cela, les FARDC continuent d’occuper la concession, amplifiant un climat de tension pour l’entreprise et ses employés.
L’organisation de la société civile locale qui a dénoncé les faits dit s’inquiéter des répercussions de ces actes qui menacent non seulement les activités minières légales mais aussi les droits des travailleurs. Elle souligne que dans une région stratégique pour l’exploitation des ressources naturelles, de telles violences militaires constituent un frein important à la stabilité et au développement économique. « De telles actions militaires risquent de dissuader les investisseurs et d’affecter les communautés locales, » regrette-t-elle.
La même organisationa appelle les autorités à agir rapidement pour rétablir l’ordre, assurer la sécurité des travailleurs et des infrastructures, et à garantir la pérennité des investissements dans le secteur.
Flory musiswa