Accusé à tort de détournement de fonds et victime d’une campagne de diffamation médiatique, Maître Christian Lukusa fait face à des attaques visant à entacher sa réputation. Dans ce droit de réponse, il dément fermement les allégations mensongères portées contre lui, notamment sa prétendue disparition avec 20 millions de dollars. Mettant en lumière les nombreuses violations déontologiques de ses accusateurs, il entend rétablir la vérité et défendre son honneur face à ces tentatives de déstabilisation.
Pour en savoir plus, voici la mise au point ci-dessous :
DEMENTI, DROIT DE REPONSE ET CLARIFICATIONS SUR LES ACCUSATIONS PORTEES CONTRE Me CHRISTIAN LUKUSA
Si vous êtes accusé d’être sorcier, « personne ne prendra même pas la peine de vérifier la véracité ou pas, et ce, d’autant plus quand cela est posté sur le net. »
Nous avons pris connaissance des allégations mensongères, diffamatoires et sans fondement propagées à l’encontre de Maître Christian Lukusa concernant sa prétendue disparition avec la somme de vingt (20) millions de dollars.
Depuis qu’il s’est vu confier la défense des intérêts de la société AVZ et de ses sociétés affiliées, force est de constater que les batailles menées dans les prétoires à travers le monde, se poursuivent par voie de presse et sur les réseaux sociaux. L’avocat est depuis plus de cinq ans la cible de choix d’une véritable cabale visant à entacher sa réputation. Tour à tour, on a prétendu qu’il aurait été acheté par la partie adverse pour la modique somme de six millions de dollars alors qu’il recevait quotidiennement des menaces de mort.
Le tourbillon médiatique, le contraint à sortir de sa réserve et clarifier pour l’opinion et réaffirmer à ses pairs que depuis sa prestation de serment en 2006 pour tous ses clients en ce compris ceux suscités, il est rigoureusement respectueux des règles déontologiques et des obligations légales, et a toujours agi en parfaite conformité avec les instructions des clients durant le mandat qui lui avait été confié. Par conséquent, c’est avec vigueur et énergie qu’il emploiera toute voie de droit pour protéger son nom et sa réputation.
- Pourquoi l’usage d’Internet et de la médiatisation
Quelle n’a pas été notre surprise de constater que la dernière publication en date, l’a été à l’instigation du Cabinet Matadi. Il s’agit là d’une utilisation des médias en violation des règles déontologiques ayant engendré les fautes suivantes :
- Manquement au devoir de loyauté et de dignité en utilisant « Tribunal internet », fait réprimer par les autorités judiciaires lors de la rentrée judiciaire.
- Violation flagrante du caractère inquisitorial et secret des procédures au niveau du parquet.
- Violation flagrante des dispositions pertinentes en matière de presse et numérique par l’agence de Presse.
- Violation des règles professionnelles de contre-vérification de la presse.
Il est évident que, bien que la disposition constitutionnelle, « nul n’est censé ignorer la loi » ne lui soit pas étrangère, recourir à un tel procédé reflète une volonté délibérée de détruire notre réputation sans opportunité d’un procès équitable, du respect des droits de la défense ainsi que le sacrosaint principe de la présomption d’innocence.
L’acte premier dans cette séquence d’utiliser les réseaux sociaux comme Tribunal, c’est internet et le sensationnel préparait de faire passer, une énorme faute déontologique, une infraction criminelle, une énormité et une insécurité juridique pour l’ensemble du secteur bancaire.
- La plainte MF/MA/185/185/2024 qui circule sur la toile
Cette plainte postée sur internet avec accusé de réception ayant déjà violé les règles susmentionnées a perpétré des allégations grossières et mensongères. Cette plainte se résume en ceci :
- Premier aveu : Le cabinet Matadi sur la toile dit qu’il a eu accès aux données personnelles concernant le compte séquestre. Ledit accès ne saurait être qu’illégal. C’est un choc pour plusieurs consommateurs de savoir qu’il y a une insécurité sérieuse et qu’à tout moment on peut avoir accès à vos données personnelles et à la violation des secrets bancaires moyennant paiement de quelques billets verts. Le côté sensationnel a été utilisé pour camoufler une grave faute déontologique, une infraction criminelle en matière bancaire et une violation du code du numérique.
- Deuxième aveu : La plainte renferme en elle un aveu frappant pour vérifier leur forfaiture et savoir si la banque pouvait leur transmettre les données personnelles en cachette, le cabinet Matadi s’était vu opposer les règles du secret bancaire et sur les données personnelles, preuve qu’ils étaient en possession des données personnelles illégales. La plainte renferme en elle un aveu frappant, car pour vérifier la véracité des données illégalement obtenues, le cabinet Matadi a contacté l’établissement de crédit et s’est naturellement vu opposer le secret bancaire et la protection des données à caractère personnelle.
- Troisième aveu : La Plainte elle-même sollicite l’ouverture d’enquêtes en vue d’avoir accès à ces données.
Au regard de ces faits, de la connaissance du droit et de l’expérience des avocats impliqués, il est certain qu’internet avait été choisi avec intention manifeste de nuire à notre réputation sans opportunité de respect des piliers de notre justice que sont les principes d’équité, et la présomption d’innocence. Ces droits fondamentaux dont a été privé Me Lukusa.
Est-ce qu’une jurisprudence récente, aurait fait évoluer les pratiques déontologiques au point de voir un bâtonnier de son rang, publier une plainte contre un confrère sur la toile sans qu’il puisse être inquiété ?
Une plainte basée sur des fondements illégitimes, illégaux et des supputations donne-t-elle le droit à quiconque, d’être au-dessus de la loi et d’ériger un Tribunal Internet. Doit-on accepter, aujourd’hui, dans notre société, qu’une personne puisse, de la sorte, être offerte à la vindicte populaire ? Nulle ne doute que le grand public ne retiendra que la somme de vingt (20) millions de dollars. Le montant brandi n’est rien de moins qu’un appel à la justice populaire, au jugement de la foule.
Une chose est vraie, le choix d’internet, l’agressivité de sa narrative, la confirmation de la culpabilité et la volonté de le diffuser par ns plusieurs canaux, dont les s réseaux sociaux n’est pas un acte de nature à respecter les droits de la défense, mais démontre à tout le moins une supercherie visant à faire oublier la faute originelle « le vol des données personnelles dans une plainte comme étant une chose acceptable ».
- Pourquoi ?
3.1. Pour le cabinet Matadi
Depuis plus de cinq ans, le Cabinet Matadi n’a cessé de vouloir arracher notre mandat avec AVZ mais sans succès et cela a créé des tensions entre les deux cabinets. Nous sommes surpris de voir ce cabinet, loin d’être exsangue de tout reproche en matière de gestion des fonds de la société AVZ (USD 40,000), jouer les procureurs en la matière.
Nous ne nous étendrons pas ici sur les évènements entourant leurs interventions devant le TGI Gombe ou le tribunal de commerce de Kalemie pour ne citer qu’eux.
3.2. S’agissant de l’équipe dirigeante AVZ responsable des opérations en RDC, en raison de leur échec dans l’obtention de la Licence sur le projet de Lithium et d’Étain de Manono, la société a dû faire face à des difficultés pour lever des fonds. Nous pouvons aisément envisager qu’ils sont aujourd’hui appelés à fournir des explications quant à l’utilisation des fonds de la société. Ajoutez à cela les relations pour le moins crispées avec les autorités, il faudra chercher des boucs émissaires au sujet des paiements, pourtant autorisés par eux.
Les dirigeants de la société AVZ ont procédé à plusieurs transactions financières et paiements, qui sont susceptibles de susciter l’intérêt de la justice ainsi que d’autres activités :
- Dans l’affaire Fat Tail (Supreme Court COR 198 of 2023 in Australia), les déclarations faites à la Cour par Nigel et John sont fausses par rapport aux réalités sur la cession partielle de la Licence PR 13359.
- Dans l’affaire du Consultant médiatisé, les vrais montants n’ont pas été honnêtement transmis.
Plus d’information voir mon prochain livre sur L’harmattan « Le Projet d’Etain et de Lithium de Manono : Echec et corruption »
Cabinet Momentum Attorneys & Advisors