Ivanhoé Mines, un géant opérateur minier canadien présent en République Démocratique du Congo (RDC), annonce une production record chiffrée à 116 313 tonnes de cuivre au troisième trimestre de l’année, grâce à son complexe de Cuivre Kamoa-kakula, portant ainsi la production totale de l’année à 303 328 tonnes. Ces résultats sont coulés dans un rapport rendu public par la compagnie minière.
S’agissant du spectre financier de l’entreprise, il ressort que celle-ci a capté un bénéfice de 108 millions USD pour le troisième trimestre 2024, en hausse par rapport aux 67 millions USD du trimestre précédent. L’EBITDA ajusté s’établit à 160 millions USD, malgré une légère baisse comparée aux 203 millions USD du deuxième trimestre.
Les ventes trimestrielles de cuivre ont également été historiques, avec 103 106 tonnes vendues, générant un chiffre d’affaires de 828 millions USD et un EBITDA de 470 millions USD.
Les coûts de production se sont élevés à 1,80 USD par livre, avec un coût au comptant (C1) à 1,69 USD/lb, impacté par l’accélération de l’expansion de la phase 3. Ivanhoe Mines reste optimiste quant à une hausse de la rentabilité à mesure que la fonderie de cuivre, la plus grande et la plus écologique d’Afrique, s’approche de sa finalisation prévue d’ici la fin de l’année.
En parallèle, la montée en puissance de la mine de zinc de Kipushi en RDC se poursuit, avec une production de 17 817 tonnes de concentré au cours du trimestre. La société dispose de 180 millions USD de trésorerie au 30 septembre 2024 et prévoit de réduire ses besoins en capital dès le quatrième trimestre.
Avec une vision de croissance durable, Ivanhoe Mines anticipe une année 2025 record, marquée par l’optimisation continue de ses actifs en Afrique australe.
Flory Musiswa