Après un long silence consécutif à l’échec cuisant de la proposition de loi De Père et De Mère, l’économiste congolais Noël Tshiani tente un nouveau rebond en politique. Il vient de lancer un appel vibrant à la communauté internationale, demandant l’arrêt de l’aide financière au Rwanda.
Dans un message publié sur son compte X, il accuse le pays voisin de piller les ressources naturelles de la République Démocratique du Congo (RDC), de massacrer des civils innocents dans l’est du pays et de saboter les efforts de paix. « La Banque mondiale, le Fonds monétaire international, la Banque Africaine de développement, l’Union Européenne, l’USAID, la Banque Européenne d’Investissement, le PNUD et la Banque Islamique de développement doivent assumer leurs responsabilités en coupant leur assistance financière au Rwanda qui pille des ressources naturelles, massacre des citoyens innocents dans l’Est de la RDC et refuse de signer l’accord de paix en invoquant de faux prétextes », a écrit Noël Tshiani.
Selon l’économiste, les actions du Rwanda ont des conséquences désastreuses sur la stabilité de la région et entravent le développement de toute l’Afrique. Il souligne que le pillage des ressources naturelles congolaises prive le pays de revenus indispensables pour financer les services publics et améliorer les conditions de vie de la population.
En appelant à la suspension de l’aide internationale, Noël Tshiani estime que les bailleurs de fonds doivent envoyer un signal fort au Rwanda en lui montrant que ses agissements ne resteront pas impunis. Il espère ainsi inciter le gouvernement rwandais à cesser ses activités déstabilisatrices et à engager un dialogue constructif pour résoudre les conflits avec ses voisins.
Le pillage des ressources naturelles est devenu un enjeu majeur dans cette crise. Les richesses minérales de la RDC, notamment l’or, le coltan et d’autres minerais précieux, sont exploitées illégalement, alimentant des conflits et privant le pays de ses ressources vitales. Cette exploitation a non seulement des répercussions sur l’économie congolaise, mais elle contribue également à l’instabilité régionale en renforçant les groupes armés qui profitent de cette situation.
Pierre Kabakila