Le gouvernement provincial du Kasaï-Central entend redorer l’image de son secteur minier, longtemps entaché par la fraude, la contrebande et le désordre. Lors de la 12e réunion du Conseil des ministres provinciaux tenue le lundi 14 avril 2025, les autorités ont réaffirmé leur volonté de mettre fin à l’anarchie qui règne dans les zones d’exploitation d’or et de diamants.
Un assainissement pour restaurer la confiance
Prenant la parole au nom de l’exécutif provincial, le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Pierrot Mutela, a indiqué que cette série de réformes vise à instaurer un environnement d’affaires sain et crédible, favorable à l’arrivée d’investisseurs, tant locaux qu’étrangers.
« Nous devons mettre fin à la jungle qui règne dans nos sites miniers. L’ordre sera rétabli afin de rendre le secteur fréquentable et attractif pour les investisseurs nationaux et internationaux », a-t-il déclaré.
Des équipes déployées sur le terrain
Pour concrétiser cet engagement, des équipes mixtes composées d’agents du ministère des Mines, de services de sécurité et d’experts techniques sont déjà déployées sur le terrain. Leur mission : traquer les réseaux de fraude, régulariser l’exploitation artisanale et encadrer les opérateurs miniers.
Le gouvernement provincial entend également collaborer avec les autorités coutumières, les coopératives minières locales et les partenaires techniques pour renforcer la transparence et la traçabilité des ressources extraites.
Vers un nouveau visage du secteur minier
En assainissant le secteur, les autorités du Kasaï-Central espèrent non seulement booster les recettes publiques, mais aussi repositionner la province comme un pôle d’investissement minier incontournable en République démocratique du Congo.
« Le Kasaï-Central regorge de richesses. Notre devoir est d’en faire un levier de développement au profit de nos populations », a conclu Pierrot Mutela.
Pierre Kabakila