Ce n’était pas une audience protocolaire, mais un acte de souveraineté. Le ministre des Mines, Louis Watum Kabamba, a reçu le mardi 16 septembre 2025 dans son cabinet la délégation du Centre d’Expertise, d’Évaluation et de Certification (CEEC) conduite par son président du Conseil d’administration, Dave Kalemba Nkashama, accompagné du directeur général Freddy Muamba Kanyinku et de Thierry Katembwe Mbala.
Au menu : rendre compte de l’évolution du partenariat stratégique CEEC–RDC/BGN-USA, issu de la convention d’actionnariat du 30 juillet 2025, qui a donné naissance à une holding américaine, HOLDCO, basée à Houston (Texas).
Une souveraineté assumée dans la commercialisation minière
Porté par la vision du Chef de l’État, Félix Tshisekedi, ce projet marque une rupture : la RDC ne brade plus ses minerais, elle les commercialise désormais dans la transparence et avec une maîtrise souveraine.
« Ce partenariat structurel, conforme à la vision du Gouvernement, marque une étape importante vers une nouvelle ère de transparence, de traçabilité et d’équité dans la chaîne de commercialisation », peut-on lire dans le rapport.
Objectifs affichés : maximiser les recettes issues de la redevance minière, accroître la valeur ajoutée des ressources nationales et sortir la RDC du piège des circuits opaques.
HOLDCO : un canal direct et sécurisé vers les marchés mondiaux
Avec HOLDCO, le Congo contourne désormais les intermédiaires douteux. Cette entité structurera un canal de vente directe des minerais vers les marchés internationaux via une interface américaine fiable.
C’est la fin des pertes liées aux réseaux parallèles : le pays améliore ses prix de vente, sécurise ses transactions et impose sa gouvernance.
Dès la signature, les équipes BGN–CEEC ont investi le Lualaba et le Haut-Katanga, visitant les mines, cartographiant les flux logistiques et confirmant le rôle stratégique du laboratoire de Musompo, où sont désormais détectés et dosés les métaux précieux et rares associés au cuivre et au cobalt.
Grâce au logiciel E-trace, chaque minerai est suivi de bout en bout : extraction, logistique et commercialisation. Plus aucun gramme ne se volatilise.
Un État qui récolte sa juste part
« Ce projet, c’est une référence. C’est l’instrument dont la RDC avait besoin pour maîtriser son marché et récolter, enfin, ce qui lui revient », a déclaré le ministre Louis Watum Kabamba.
Au-delà des recettes fiscales, cette initiative générera aussi des dividendes directs pour l’État, renforcera la place du CEEC comme vigie stratégique et investira dans l’artisanat minier, avec une approche de commerce équitable pour les communautés locales.
Une fierté nationale
Le CEEC salue le leadership du président Félix Tshisekedi et son appui constant aux réformes minières. Pour Kinshasa, ce partenariat dépasse le simple cadre économique : il redonne au pays sa fierté et son pouvoir de décision, tout en consolidant la diplomatie économique avec les États-Unis.
Message au monde : fini le temps des minerais bradés. Le Congo choisit, contrôle et impose.
La Rédaction