Les délégations de la République démocratique du Congo (RDC) et du Rwanda se sont retrouvées pour le dernier cycle de négociations en vue de finaliser un Cadre d’intégration économique régionale (CIR). L’initiative vise à renforcer la coopération bilatérale afin de stimuler la croissance et consolider la stabilité dans la région des Grands Lacs.
Des discussions soutenues sur plusieurs secteurs clés
Selon Massad Boulos, conseiller spécial du président américain Donald Trump pour l’Afrique, les pourparlers ont porté sur l’énergie, les infrastructures, la transparence dans les chaînes d’approvisionnement en minéraux, la santé, le tourisme et le commerce.
« Le renforcement de la coopération entre les deux pays dans ces domaines créera des opportunités de croissance, d’emplois et d’accès aux services essentiels. Le CIR renforcera la paix et bénéficiera à des millions de personnes dans la région des Grands Lacs », a-t-il écrit sur son compte X.
Pour Washington, ce partenariat vise à lever les barrières économiques et à faciliter les échanges commerciaux entre Kinshasa et Kigali.
Une coopération sous haute surveillance
En harmonisant leurs politiques et en collaborant sur des domaines stratégiques, la RDC et le Rwanda espèrent créer un environnement propice à l’emploi et à l’amélioration des conditions de vie des populations. Ce cadre d’intégration est perçu comme un catalyseur de paix et de prospérité partagée dans une région marquée depuis des décennies par des tensions politiques et sécuritaires.
Ces négociations interviennent dans un contexte particulièrement sensible : les deux pays entretiennent des relations tendues depuis près de vingt ans, en raison des accusations répétées de soutien rwandais aux rébellions dans l’Est congolais. Leur aboutissement représenterait une avancée majeure dans la consolidation de la paix et dans le développement économique de cette zone stratégique pour l’Afrique centrale.
Daniel Bawuna