L’entreprise minière internationale Barrick Gold Corps a annoncé avoir dépassé les attentes des analystes pour son deuxième trimestre avec une augmentation de 19% de ses bénéfices, ce, grâce à une production de cuivre plus élevée malgré la hausse des coûts inflationnistes de production de ladite entreprise ses actions ont augmenté de 2% à l’ouverture de Toronto.
Barrick pourrait dépasser ses prévisions de coûts de production d’or pour l’année en cours, bien qu’elle n’ait pas relevé ses prévisions de coûts, pour qui, selon Mark Bristow président directeur général de Barrick, était « incertaine » au regard de la trajectoire d’inflation.
Il poursuit en soulignant la volonté de Barrick de passer « soit dans le haut de gamme, soit légèrement au-dessus » de ses projections d’orientation des coûts de maintien dans l’ensemble pour 2022 de 1 040 USD à 1 120 USD l’once d’or compte tenu de la hausse des prix en raison de la situation préoccupante à l’Ukraine.
« Il est impossible que quiconque puisse évaluer catégoriquement les coûts pour le moment, car vous ne savez pas où cela va aller(…)Le monde n’est pas en équilibre en ce moment », a souligné Mark Bristow, PDG de Barrick Gold corps.
Cap vers l’atteinte des objectifs assignés
Les sociétés minières ont lutté contre vents et marées au cours de l’année face à l’inflation que connaît ce secteur, alors que les prix du diesel, des explosifs et du cyanure ont explosé, le rival de Barrick, Newmont Corp, lui, a pour de son côté relevé ses prévisions de coûts annuels il y a deux semaines, faisant chuter ses actions de 12 %.
Selon le numéro un de Barrick, l’entreprise est sur la bonne voie pour respecter les prévisions annuelles de production de cuivre et d’or, annonçant une production de 120 millions de livres de cuivre au deuxième trimestre, en hausse de 25% par rapport à la même période l’an dernier, tandis que la production d’or a légèrement augmenté à 1,043 millions d’onces contre 1,041 millions d’onces.
Dans cette même lancée, le bénéfice net de Barrick s’est établi à 488 millions de dollars, ou 27 cents par action, pour le trimestre terminé le 30 juin, contre 411 millions de dollars, ou 23 cents par action, un an plus tôt. Les bénéfices et les revenus du trimestre ont dépassé les estimations des analystes, d’après les données de Refinitiv.
Par ailleurs, les analystes du crédit Suisse avaient affirmé que Barrick a maintenu son dividende trimestriel de 0,20 $ par action. « Sur une base annualisée, cela implique un rendement d’environ 5,1%, actuellement le plus élevé de notre univers de couverture », avaient-ils dit.
Il sied de noter que pour cette année les dépenses en immobilisations du projet de Barrick ont bondi de 23 % au premier semestre, entrainant ainsi le flux de trésorerie disponible a chuté de 24 % par rapport à la période de l’année précédente, en raison notamment des dépenses d’expansion de la mine de Pueblo Viejo en République dominicaine.