L’entreprise minière Tenke Fungurume Mining (TFM) a démenti les accusations de l’ONG Southern African Ressources Wacht (SARW) sur une éventuelle pollution de l’environnement dans le village de Kabombwa dans la province du Lualaba. Cette société minière l’a signifié à travers une correspondance adressée à la rédaction de MINES.CD ce mercredi 7 septembre 2022.
Dans ce communiqué, TFM dit apprendre avec « consternation » des accusations « fortuites de pollution » à son encontre par l’ONG SARW. TFM dit avoir conclu « conjointement avec la communauté de Kabombwa et en toute maturité adopté une approche constructive ».
De ce fait, Tenke Fungurume Mining indique que toutes les parties « étaient concernées pendant les moments de concertation sur cette problématique de pollution à Kabombwa ».
« En effet, sous l’égide de l’autorité provinciale, les parties concernées se sont maintes fois retrouvées autour d’une table afin de trouver une solution à cette question. Ces réunions avaient lieu dans un cadre mis en place par l’autorité provinciale. Il s’agit de la commission ad hoc sur le dossier Kabombwa. Celle-ci a pour mission de trouver des solutions pratiques visant à clore dans le dossier dans la paix et la concorde à la satisfaction de toute les parties. Cette commission inclut toutes les tendances, à savoir des représentants de la province du Lualaba, de la société civile locale, De la communauté de Kabombwa, de la commune de Fungurume et de TFM », dit la correspondance.
S’agissant des accusations de pollution, TFM indique se référer aux conclusions de l’enquête menée par les quatre laboratoires scientifiques y compris l’ONG SARW.
Dans un rapport dont une copie a été réservée exclusivement à MINES.CD, l’ONG SARW était revenue sur les recherches faisant suite aux accusations de la société civile locale et de la communauté de Kabombwa accusant l’usine à chaud de TFM d’être à la base de la pollution « des rivières, de l’eau,de l’air dans le village de Kabombwa », des accusations réfutées par la mine.