Dans un rapport publié par le consortium « Makuta ya Maendeleo » sur le fonds minier pour les générations futures (FOMIN), cette associations d’ONGs a révélé que le secteur minier congolais a contribué à hauteur de 24, 79% aux emplois en 2019 mais également les exportations de ce secteur étaient estimées à 99,3% des exportations totales du pays au cours de la même année.
La RDC est considérée comme l’un des pays les plus riches de par sa diversité en ressources naturelles et minières. Il est le premier producteur mondial de cobalt et premier pays producteur africain de cuivre, il possède également d’importants gisements de diamants, coltan, zinc, lithium, or, manganèse et Uranium.
Ils ont noté dans ce rapport qu’en dépit d’une forte croissance de production enregistrée dans le secteur minier depuis sa libéralisation dans les années 2000, le secteur minier n’a pas encore contribué sensiblement au développement économique et social des communautés congolaises.
Parmi les problèmes qui rongent le secteur minier congolais, Il y a notamment la gouvernance déficiente, la répartition et l’utilisation inéquitable des revenus de ce secteur entre l’État, les entités locales et collectivités locales, souligne cette ONG.
Le manque d’un mécanisme capable de favoriser le partage des revenus miniers avec les générations futures en serait aussi l’un des problèmes à résoudre dans ce secteur.
Cependant, l’État congolais a tenté d’y remédier en 2018 par la révision du code minier, en prévoyant le versement direct d’une partie de la redevance minière aux provinces et entités mais également l’administration congolaise de l’époque pu constituer un fond souverain dédié aux générations futures appelé fonds Mining for générations futures (FOMIN).