Le député national Guy Mafuta a obtenu du gouvernement la mise en place d’une commission pour effectuer le déplacement vers l’Angola afin de rencontrer des autorités de ce pays pour que réparation soit faite aux victimes de pollution de la rivière Kasaï en 2021. Il l’a annoncé au sortir d’un échange avec le ministre de l’intégration régionale le lundi 3 octobre 2022.
Le député Guy Mafuta a indiqué devant les professionnels des médias mener cette démarche depuis plus d’une année déjà.
« Notre requête fait suite à une démarche que nous avons commencée depuis une année déjà. Vous le savez depuis l’année passée au mois d’août, la rivière Kasaï a été polluée par une firme angolaise, la société Catoca Diamond, ce qui a créé des victimes assez importantes. Il y a eu des morts d’hommes, l’écosystème a été fortement perturbé et dérangé. Et c’est un préjudice continue », a-t-il rappelé.
Après cet incident en 2021, cet élu national avait déposé une question orale avec débat au ministre de l’environnement en ce sens. Le ministre de l’intégration régionale « s’est montré réceptif », à en croire Guy Mafuta qui affirme que cette commission va échanger avec les autorités angolaises pour que solution soit trouvée.
« Là nous avons posé le problème et il (le ministre) été réceptif. Au sein même de cette commission la question avait été abordé, c’est un problème de suivi, pour ce faire il vient de mettre en place une commission qui va effectuer le déplacement de l’Angola et dans laquelle je ferai partie avec les différents experts de différents ministères sectoriels et échanger avec les ministres angolais et chuter au niveau de la société Catoca Mining qui a pollué nos eaux et qui a créé la mort et la désolation », a-t-il expliqué.
Guy Mafuta a enfin salué la « rapidité » avec laquelle le ministre de l’intégration régionale s’est saisie de la question afin de préparer la note verbale et mettre en place cette commission. Le député signale avoir déjà reçu autour de «7000 plaintes des victimes » sur base desquelles il continue à plaider pour que justice soit faite.