Les organisations et plateformes de la société civile ont saisi le Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi pour obtenir le transfert immédiat devant la justice du directeur général intérimaire de la COMINIERE SA. Il est, « comme d’autres gestionnaires d’entreprises étatiques congolais œuvrant dans le secteur minier », accusé de mauvaise gestion dans un récent rapport de l’inspection général des finances. Ces organisations et plateformes de la société civile l’ont fait savoir dans une correspondance adressée au chef de l’Etat datant du 11 octobre dont une copie est parvenue à la rédaction de MINES.CD ce samedi 15 octobre 2022.
Ces organisations appellent Félix Tshisekedi à instruire en urgence le gouvernement pour que le processus de remplacement des mendataires s’effectue le plus vite que possible notamment à la COMINIERE, et que ces derniers soient présentés devant un juge pour répondre de leurs actes.
« (…) Nos organisations vous prient d’instruire le gouvernement de la République au remplacement urgent des mendataires publics de la COMINIERE SA après recrutement sélectif comme recommandé par le COPIREP (autant que pour d’autres entreprises minières du portefeuille de l’Etat) et le transfèrement immédiat du directeur général intérimaire devant le parquet général de la République en vue de répondre de ses actes devant un juge instructeur sur la base du rapport de l’IGF », ont-ils lancé
En effet, les mendataires de la COMINIERE sont accusés par l’IGF de mauvaise gestion des actifs miniers et énergétiques du pays, de surcroît saper la vision du Chef de l’Etat, d’après ces organisations de la société civile.
« Les faits mis à charge du directeur général intérimaire de la COMINIERE par le rapport de l’inspection général des finances depuis 2022 sont contraires au code de l’éthique applicable aux fonctionnaires de l’Etat, aux lois et règlements qui régissent l’exploitation minière dans notre pays ainsi qu’aux efforts que vous même et votre gouvernement ne cessent d’entreprendre pour l’amélioration du climat des affaires et des conditions des vies socio-économiques des congolais à travers une bonne gouvernance de nos ressources », peut-on lire dans cette correspondance.
La société civile a également décrié des faits de mauvaise gestion dans d’autres entreprises publiques du secteur minier notamment au sein du cadastre minier (CAMI) où son Directeur général à accordé une « notification sans délai du permis d’exploitation à Dathcom Mining, ce qui ne respecte pas le délai légal et est contraire aux prescrits du code et règlement miniers et des lois de la République ».
Ces associations dénoncent aussi « la gestion maladroite des actifs miniers et énergétiques du pays par le comité sortant de la SOKIMO ».