La République Démocratique du Congo est confrontée à un dilemme dans l’exploitation de ses ressources minérales et forestières ainsi que dans la protection des écosystèmes, la gestion de la biodiversité et la lutte contre le réchauffement climatique. C’est donc un scandale géologique, écologique et environnemental ; la RDC est certainement confrontée au dilemme du choix de l’exploitation de ses ressources naturelles.
Si d’une part, le pays exploite les ressources minières, gazières, pétrolières, forestières et autres que subissent son sol et son sous-sol au profit de son développement économique, il lui incombe de jouer le devoir de jouer son environnement et son écosystème pour assurer la pérennité des ressources naturelles dont dépend la vie de millions de congolais et pour lutter efficacement contre les effets du changement climatique auxquels est confrontée l’humanité tout entière », note le CPA dans les termes de référence de la 5ème session plénière conjointe des cadres de dialogue pour investissements durables au Katanga (Idak) et au Kivu (Idaki).
Ces deux plateformes, Idak et Idaki, entendent offrir un espace d’échanges à toutes les parties prenantes à cette session afin de pousser les réflexions sur le problème que pose ce dilemme et de proposer la sortie à soumettre aux gouvernants et à la communauté internationale à la veille de la prochaine COP 27.
Organisée sous le thème : « La problématique minière face aux défis de la protection des écosystèmes, de la gestion de la biodiversité et de la lutte contre le changement climatique en RDC », cette session de trois jours entend accueillir 120 participants. La coordonnatrice de la Coordination technique et de la planification minière (CTCPM), Mabolia Yeng Popol qui représentait le ministre en charge des Mines a procédé mardi au lancement des travaux au Grand Hôtel Pullman à Kinshasa.
A cette occasion, il a indiqué à propos du secteur minier que le rôle du code et de la réglementation minière consiste essentiellement à réglementer pour avoir une bonne information.
Le directeur par intérim de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) en RDC, M. Zeric Smith, a suggéré que le choix du thème de cette conférence, à l’approche de la COP 27, démontre l’engagement du secteur minier de la RDC sur des questions interconnectées de la biodiversité et du changement climatique.
Son agence, a-t-il dit, encourage les sociétés minières à intensifier leurs efforts et à jouer un rôle de premier plan dans la compréhension et l’atténuation de leurs impacts sur les forêts et la biodiversité, tout en soutenant le développement économique local.