Le premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde a tenu à rassurer les parlementaires en ce qui concerne le plan de la relance de la société minière de Bakwanga (MIBA) avec un coût global estimé à 161.725.822 USD. Il l’a évoqué lors de son discours à l’assemblée nationale sur les réponses à apporter aux députés à propos de la loi de finances 2023.
En effet, la relance de la MIBA tarde à se réaliser depuis plusieurs mois alors que ce projet était déjà approuvé par les deux chambres du parlement. La MIBA qui jadis fut l’un des pilliers de l’économie nationale de la RDC, se voit à ce jour cloué financièrement.
« En ce qui concerne la relance de la MIBA, je me suis imprégné moi-même de la vétusté de son outil de production lors de mon dernier séjour à Mbuji-Mayi », a affirmé le Premier ministre.
Le chef du gouvernement congolais a par la suite donné quelques explications sur comment sera reparti cette somme d’argent et estime qu’elle ne va peut être pas résoudre tous les défis pour le relèvement de cette société.
« La vision du Gouvernement pour cette entreprise, comme pour les autres entreprises publiques du secteur minier, c’est d’en faire une nouvelle société industrielle moderne et rentable. Un plan de relance existe à cet effet, d’un cout global estimé à 161.725.822 USD, dont 35.315.469 USD pour la première phase. Ce n’est donc pas en injectant 20 ou 50 millions que tous les problèmes de la MIBA seront résolus », a expliqué Sama Lukonde aux députés.
Il sied de noter que l’ensemble du capital social de la MIBA est départagé à concurrence de 80 % pour l’Etat Congolais et de 20 % pour SIBEKA, société anonyme de droit belge. L’exploitation industrielle est actuellement concentrée sur une superficie de 74,76 km² couvrant les droits d’exploitation détenus par la MIBA et situés principalement au polygone minier à Mbujimayi au Kasaï-Oriental sur une superficie totale de 753,58 km².
Emmanuel Lufiauluisu