Kibali mine a maintenu son statut de numéro un en République démocratique du Congo grâce à la stratégie de l’exploration optée par la société Barrick Gold, a appris MINES.CD des sources proches de cette entreprise minière.
En effet, le mineur canadien Barrick Gold continue de maintenir le statut de niveau un de sa mine de Kibali, en République démocratique du Congo, suite à sa politique du remplacement de l’extraction de l’or par l’exploration l’année dernière.
La même source renseigne que c’est la quatrième année consécutive que la mine de Kibali gérée sous forme de co-entreprise entre Barrick Gold et AngloGold Ashanti a remplacé les onces qu’elle exploitait, prolongeant son statut de niveau un jusqu’en 2033.
Barrick Gold a expliqué que l’exploration a permis d’augmenter les réserves à un niveau équivalent à celui de l’étude de faisabilité initiale de 2010, bien que Kibali ait produit plus de 6,40 millions d’onces d’or depuis sa mise en service. Et a souligné que l’année dernière, Kibali a produit 749 589 onces d’or.
Cependant, l’entreprise minière canadienne définit une mine d’or de niveau un comme « un actif avec un potentiel de réserve pour offrir une durée de vie minimale de dix ans, une production d’au moins 500 000 oz/an d’or et des coûts décaissés totaux par once sur la durée de vie de la mine qui se situent dans la moitié inférieure de la courbe des coûts de l’industrie », a décrit Barrick Gold.
Apport de Barrick Gold sur l’État congolais
Dans une communication faite à la suite de la visite du Président-Directeur général, le sud-africain Mark Bristow, à la mine la semaine dernière, Barrick Gold a noté que, depuis que Kibali est entré en production il y a dix ans, il n’est pas seulement devenu la plus grande mine d’or d’Afrique, mais également il ouvert une nouvelle frontière minière en Afrique. La RDC a stimulé le développement d’une économie régionale florissante dans la province du Nord-Est du pays.
Le PDG de ce groupe minier a affirmé que le partenariat mutuellement bénéfique entre l’entreprise et ses parties prenantes locales, notamment le gouvernement, les entrepreneurs, les prestataires de services, les employés et la communauté, a démontré qu’il est possible de construire et d’exploiter une mine réussie de classe mondiale, gérée par le pays hôte, ressortissants dans l’un des coins les plus reculés d’Afrique.
Selon des chiffres communiqués par Barrick Gold, au cours des 13 années écoulées depuis l’acquisition de la propriété qui est devenue Kibali, elle a investi plus de 4,6 milliards de dollars américains en RDC, les paiements aux entrepreneurs et fournisseurs locaux s’élevant à eux seuls à près de 2,4 milliards de dollars américains ; 1,4 milliard de dollars allant au gouvernement sous forme de redevances, de taxes et de permis ; des salaires s’élevant à 621 millions de dollars américains ; et l’investissement de 196 millions de dollars américains dans le développement des infrastructures et le soutien communautaire.
« Kibali a de multiples partenariats avec des entreprises locales, dont nous avons activement encadré la plupart, comme l’équipe entièrement congolaise qui a construit la centrale hydroélectrique d’Azambi à la mine », déclarait Mark Bristow.
En outre, il a renchéri ses propos en affirmant que les trois centrales hydroélectriques continuellement améliorées de Kibali et leur système de batterie de secours l’ont placé en tête de la campagne d’énergie verte du groupe Barrick .
« À l’heure actuelle, environ 80 % des besoins en énergie de la mine sont fournis par des sources d’énergie renouvelables et cela augmentera lorsque la nouvelle centrale solaire prévue sera mise en service en 2025, réduisant encore l’empreinte carbone de Kibali ainsi que ses coûts. », a conclu le PDG de Barrick Gold.
Emmanuel Lufiauluisu