La société minière canadienne Ivanhoe Mines a dans une communication faite récemment, annoncé que le complexe minier de Kamoa-Kakula situé en République démocratique du Congo, a produit 93 603 tonnes de cuivre sous forme de concentré au cours du premier trimestre de l’année en cours.
Actionnaire à 39,6 % coté à la Bourse de Toronto, le géant minier canadien a affirmé que les concentrateurs des phases 1 et 2 fonctionnent désormais régulièrement à un taux de traitement de 9,2 millions de tonnes par an, consécutivement à l’achèvement d’un programme de désengorgement.
La même source a également rapporté que le programme de dégoulottage de 50 millions de dollars américains a été achevé dans les limites du budget et en avance sur le calendrier à la fin de février, augmentant la capacité de production à 450 000 t/a de cuivre sous forme de concentré.
Tout en ajoutant que Kamoa-Kakula a effectué des récupérations moyennes record de cuivre au mois de mars à des taux supérieurs à 88 %, Ivanhoe Mines a précisé que le trimestre sous revue comprenait une production mensuelle record de 34 915 tonnes de cuivre en mars, soutenue par une production hebdomadaire record de 9 016 tonnes de cuivre et une production journalière record de 1 563 tonnes de cuivre durant le même mois.
Une prévision de plus ou moins 400 000 t de cuivre en concentré
Le géant minier canadien a révélé qu’il maintient ses prévisions de production de l’année 2023 pour son complexe Kamoa-Kakula entre 390 000 tonnes et 430 000 tonnes de cuivre en concentré.
En même temps, il a signalé également qu’avec l’expansion de la phase 3 en bonne voie pour 2024, le complexe de Kamoa-Kakula représente « une histoire de croissance rare » et à marge élevée dans l’industrie du cuivre.
Il est à noter que le projet Kamoa-Kakula est l’un des complexes de cuivre les plus grands et les plus riches au monde. De plus, Ivanhoe Mines intensifiera bientôt ses efforts d’exploration sur ses licences Western Foreland détenues à 90% et 100% adjacentes à Kamoa-Kakula, où la société prévoit de forer 75 000 mètres sur le reste de cette année.
Emmanuel Lufiauluisu