Ayant acquis une notoriété due à sa forte expérience de près de deux décennies dans le secteur minier en Afrique, le géant canadien Ivanhoe Mines compte se baser sur les objectifs de développement durable du groupe et accentue sa stratégie à long terme dans son complexe cuprifère phare et de niveau 1 de Kamoa-Kakula, situé sur le territoire congolais.
« Lorsque nous avons entrepris de construire Kamoa-Kakula aux côtés de nos partenaires de coentreprise à Zijin et du gouvernement de la RDC, nous étions résolus dans notre engagement à respecter les normes de pointe de l’industrie en termes d’efficacité des ressources, d’utilisation de l’eau et de l’énergie et de réduction des émissions », déclarait la Présidente de l’entreprise minière canadienne Ivanhoe Mines, Marna Cloete.
Selon elle, le mineur « savait » que Kamoa-Kakula avait le potentiel de devenir un exemple de la façon dont l’exploitation minière moderne doit être faite. Ce, en partenariat avec les gouvernements et les communautés locales, et avec un accent inébranlable sur la transparence et les meilleures pratiques environnementales, sociales et de gouvernance.
« L’Afrique est non seulement dotée d’une géologie de classe mondiale, mais aussi d’un potentiel hydroélectrique exceptionnel et d’un ensoleillement abondant qui peuvent ouvrir la voie à la décarbonation de son industrie minière. Comme les opérations existantes de la phase 1 et de la phase 2, les futures extensions du complexe Kamoa-Kakula seront alimentées par de l’électricité propre et renouvelable produite par l’hydroélectricité qui est développée en partenariat public avec la Société d’électricité publique de la RDC, la Société Nationale d’Electricité (Ndlr. SNEL) », a expliqué Marna Cloete.
Elle a poursuivi ses propos en expliquant que la rénovation en cours de la turbine 5 de l’installation hydroélectrique d’Inga II, dont l’achèvement est prévu au quatrième trimestre de cette année, pour s’aligner sur la mise en service du concentrateur et de la fonderie de la phase 3, fournira une hydroélectricité propre et verte pour la prochaine phase de Kamoa-Kakula.
Émergence du projet Platreef
Le projet Platreef d’Ivanhoe, exécuté en Afrique du Sud, sera alimenté par une centrale solaire de 5 MVA avant fin 2023. Actuellement, toutes les structures de support, les panneaux solaires et l’onduleur ont été achetés avec une livraison prévue d’ici juin 2023. Ivanhoe étudie actuellement diverses options pour augmenter les solutions d’alimentation alternatives pour Platreef.
Par ailleurs, en ce qui concerne les réalisations en matière de durabilité, le mineur a obtenu l’approbation – en temps voulu – des modifications de l’évaluation de l’impact environnemental et social (EIES) pour la phase 3 de Kamoa-Kakula, en même temps une autre évaluation exceptionnelle pour Platreef est actuellement en attente d’approbation.
Dans le même registre, Ivanhoe a également réalisé une analyse des alternatives de gaz à effet de serre (GES) pour Kamoa-Kakula pour les cas où les émissions de dioxyde de carbone devraient dépasser le seuil de 100.000 tonnes par an.
« Le rapport sera utilisé pour informer la feuille de route de décarbonisation d’Ivanhoe », a appris MINES.CD des sources proches de cette entreprise minière.
En outre, Ivanhoe a également mis en place un programme d’émissions de GES afin de réduire ces émissions à Kamoa-Kakula. En ce qui concerne la promotion de la biodiversité, le mineur a « implanté un plan d’action avec une pépinière de projets biodiversité en cours ».
Programmes ciblés de développement des entreprises et des fournisseurs pour répondre aux obligations d’approvisionnement local
Au projet Platreef, Ivanhoe a établi un rucher comme sanctuaires pour les pollinisateurs en promouvant l’habitat naturel et la diversité végétale près de la zone du projet.
Dans le but de stimuler les objectifs de prospérité du mineur, le géant canadien a mis en place des programmes ciblés de développement des entreprises et des fournisseurs pour répondre aux obligations d’approvisionnement local, avec de nombreuses interventions en 2022 et une concentration continue cette année, avec 100 interventions effectuées à ce jour.
Ces interventions ont, en fin de compte, permis à soutenir 7 entreprises informelles, 41 entreprises formelles et 8 opportunités réservées aux fournisseurs des communautés locales. Ivanhoe a également bouclé la mise en œuvre du programme de restauration des moyens de subsistance (LRP) à Kamoa-Kakula et Platreef, mais aussi, il a mis en place le programme de suivi et d’évaluation du LRP connexe.
14.000 emplois générés grâce aux projets d’Ivanhoe
La présidente d’Ivanhoe, Marna Cloete a révélé que les projets de cette entreprise minière ont, à ce jour, généré plus de 14.000 emplois grâce à leurs activités de construction et d’exploitation.
« L’emploi local reste l’une de nos principales priorités ; par exemple, plus de 97 % de nos employés à temps plein à Kamoa-Kakula sont originaires de la RDC. Nous poursuivrons cet excellent bilan en matière d’emploi et de formation locaux grâce à des initiatives telles que nos centres de formation de classe mondiale, nos programmes de développement des compétences et nos objectifs d’inclusion », a-t-elle déclaré.
Le mineur construit, actuellement, le Centre d’excellence de Kamoa, qui permettra de créer « un environnement d’enseignement supérieur durable », axé sur la communauté, offrant des diplômes internationaux dans la province de Lualaba en République démocratique du Congo.
« Les initiatives de développement communautaire d’Ivanhoe ont réussi à doter les communautés d’infrastructures transformatrices telles que des écoles, des établissements de santé et un accès à l’eau potable. Ils ont également soutenu les entreprises locales et les chaînes de valeur autour des complexes miniers, y compris l’agriculture et l’élevage durables, et les investissements dans l’éducation de la petite enfance et l’égalité des sexes », a-t-elle conclu.
Pour rappel, Ivanhoe Mines est une compagnie minière canadienne de premier rang qui s’est engagée à devenir un leader mondial dans la fourniture de ressources critiques en vue d’effectuer sa transition vers une production faible en carbone et un avenir renouvelable.
Il concentre son développement sur ses quatre principaux projets d’exploration minière en Afrique du Sud. Développement de nouvelles mines sur les gisements de cuivre Kamoa-Kakula, en République démocratique du Congo (RDC), gisements de Platreef platine-rhodium-palladium-nickel-cuivre-or en Afrique du Sud ; et vaste réaménagement et modernisation de l’ancienne mine de zinc-cuivre-germanium-argent Kipushi, également en République démocratique du Congo, et l’exploration de Foreland ouest, près de Kamoa-Kakula.
Monge Junior Diama