Le Centre Carter anime, du 28 au 29 avril 2023 à Lubumbashi dans le Haut-katanga, un atelier porté sur la validation de l’avant-projet de l’arrêté provincial portant sur le statut, l’organisation et le fonctionnement des Comités Locaux de Développement (CLD), à l’intention d’un panel composé des animateurs des Entités Territoriales Décentralisées, les Chefs de Division provinciale du Plan, Décentralisation, Mines et Géologie, Développement rural, les membres du CLD, et les représentants des organisations de la société civile.
À l’ouverture de ses assises de deux jours, le technicien du Centre Carter, Baby Matabishi, a rappelé aux participants l’objectif poursuivi par ses consultations, vise de recueillir, les points de vue des uns et des autres sur le contenu du projet d’arrêté provincial portant statut, organisation et fonctionnement des CLD, pour le développement des communautés.
« Nous avons commencé ces consultations depuis le mois de décembre, parce qu’on s’était rendu compte que les comités locaux de Développement ne disposaient pas d’une sécurité juridique », indique l’expert du Centre Carter. « On en parlait, mais il n’y avait aucun texte légal qui institue les comités locaux de développement », souligne-t-il.
Et de poursuivre, « pour permettre le développement à la base et donner du poids à ce comité au niveau local de mieux fonctionner, nous avons jugé utile, de soumettre aux consultations ce document qui est l’avant-projet d’arrêté, fixant le statut, les modalités de mise en place, d’organisation et de fonctionnement des Comités Locaux de Développement (CLD), au sein des Entités Territoriales dans les milieux urbains et ruraux ».
Baby Matabishi, technicien au Centre Carter, estime que ce document, va résoudre le problème non résolu par le règlement minier. Sur ces points, le texte passe en seconde discussion entre parties prenantes. Ils doivent s’assurer que le contenu satisfait les unes comme les autres parties, avant « adoption et signature », insiste-t-il.
« Nous avons donc jugé utile de revenir encore une fois auprès des parties prenantes pour s’assurer que leurs avis et observations, et leurs propositions sont cochés dans le document présenté. Ces observation et améliorations, de plusieurs entre eux : les organisations de la société civile, les leaders communautaires, les services techniques du ministère de la Décentralisation et du Plan, les services de la division provinciale, de ses ministères, ainsi que d’autres experts impliqués dans les questions du développement à la base, apporteront des solutions à la base et doivent être coulées dans le document ».
Rappelons que les échanges se poursuivent ce samedi avant adoption point par point du projet de l’arrêté provincial portant sur le statut, l’organisation et le fonctionnement des Comités Locaux de Développement (CLD).
Adrien Ambanengo depuis Lubumbashi