D’après les prédictions de M. Friedland Robert, au cours du dernier Mining Indaba au Capetown en Afrique du Sud qui se sont avérées sans nul doute sur le cuivre et l’exploitation minière en Afrique, le chili serait sur le point de nationaliser son secteur minier, ce qui va être une opportunité d’affaire pour les pays africains plus particulièrement la RDC et la Zambie.
A en croire la même source, les développements au Chili, où le gouvernement socialiste envisage de nationaliser un secteur de son industrie minière, confirment les prédictions faites ces dernières années à la Mining Indaba par l’entrepreneur minier milliardaire Robert Friedland.
Cette nationalisation de ce secteur minier chilien pourrait être bénéfique pour les pays miniers africains en particulier la République démocratique du Congo (RDC) et la Zambie, car les investisseurs ont abandonné leur dépendance au Chili et les sociétés minières commencent à chercher ailleurs de nouveaux projets de lithium et de cuivre.
Tout à commencé la semaine dernière, quand le président chilien Gabriel Boric a annoncé son intention de créer une société publique de lithium qui contrôlerait les plus grandes réserves de lithium au monde, ce que les analystes qualifient comme une nationalisation effective du secteur.
« Le discours national du président Boric sur les réserves de lithium du pays a vu un exode des investisseurs des actions de lithium du pays. En conséquence, les investisseurs se tournent vers des juridictions alternatives avec moins de menace de nationalisation des ressources.», a déclaré la société de recherche et de courtage britannique SP Angel.
Friedland s’est confié à Bloomberg en expliquant que la décision du président Boric équivalait à la nationalisation du secteur chilien du lithium et rendait plus difficile l’investissement au Chili.
La position du Chili pourrait affecter d’autres pays de l’Amérique latine producteurs du cuivre et du lithium sur l’échelle mondiale
« Les inquiétudes grandissent quant au fait que l’Argentine pourrait suivre l’exemple du Chili. les actions de lithium exposent l’Argentine à subir également une pression de vente après le discours de Boric », a poursuivi le SP Angel.
Friedland avait laissé entendre en 2020 au Mining Indaba que « il est absolument idiot de penser que le Chili est un endroit sûr pour exploiter et devrait avoir un taux d’actualisation de trois ou quatre pour cent et, d’une manière ou d’une autre, la République démocratique du Congo devrait avoir un taux d’actualisation de 12%.»
Et d’ajouter : « Il y a cette fiction que l’Afrique est en quelque sorte dangereuse et qu’il est sûr pour l’industrie d’aller au Chili ou au Pérou. Je conteste cela. Je préférerais être en Afrique, en RDC ».
Les pays d’Amérique du Sud sont les principaux producteurs de cuivre au monde mais la nouvelle politique du Chili intervient en même temps que les hausses de redevances proposées dans le pays ; les troubles sociaux au Pérou et la menace de hausses d’impôts au Panama.
Ces mesures diffusées par les gouvernements sud-américains qui déplacent de plus en plus leurs positions politiques vers la gauche pourraient toucher la production de cuivre dans leurs pays, ainsi un autre des thèmes fondamentaux de Friedland sur lequel il insiste depuis au moins cinq ans, est en fait une énorme réduction de l’approvisionnement en cuivre qui se dessine.
Cet homme d’affaires a également commenté lors du Mining Indaba de cette année, que les troubles politiques au Pérou pourraient faire dérailler l’approvisionnement mondial en cuivre.
« Nous avons besoin d’un moyen de résoudre ce problème, car si le Pérou fond, cela affectera nos tentatives de garder les lumières allumées à l’échelle mondiale », a souligné Fridland.
Emmanuel Lufiauluisu