À l’ouverture de l’African Mining Week 2025 a Cap Town en Afrique du Sud ce 1er octobre, le ministre congolais des Mines, Louis Watum Kabamba, intervenant au nom de la Première ministre Judith Suminwa Tuluka, a livré la vision minière de la République démocratique du Congo (RDC).
Un appel à des partenariats responsables
Dès l’entame de son allocution, le ministre a exprimé sa solidarité avec les victimes de la guerre à l’Est de la RDC et, plus largement, avec celles du terrorisme et de la barbarie dans le monde. Il a souligné qu’en 2025, « le monde n’a plus besoin de guerres, mais d’unité, de coopération et d’investissements pour l’avenir ».
Au cœur de son message : la nécessité d’attirer des partenariats responsables et durables.
« Plus de 90 % de nos minerais ne sont pas encore exploités. La RDC appelle à des acteurs capables d’investir dans un avenir construit en Afrique et pour l’Afrique, où les chaînes de valeur sont localisées, afin de stimuler une croissance durable et créatrice de valeur », a lancé Louis Watum.
Il a exhorté les investisseurs à aller au-delà de l’extraction, en s’engageant aussi dans l’exploration, les infrastructures, la formation et la valorisation des compétences locales, soulignant que la jeunesse congolaise – plus de 60 % de la population – constitue un atout majeur.
Le ministre a mis en avant les avantages de la RDC : proximité immédiate avec les ressources, main-d’œuvre jeune et qualifiée, incitations fiscales inédites et position stratégique au cœur de l’Afrique, avec neuf pays frontaliers et plusieurs zones économiques à portée directe.
Un potentiel minier immense
Fer, cuivre, cobalt, lithium, coltan : la RDC possède l’un des sous-sols les plus riches du monde. Des ressources capables de transformer non seulement l’économie nationale, mais aussi de favoriser l’inclusion des jeunes et des femmes à travers des emplois durables.
Louis Watum a également ancré son discours dans la perspective continentale, rappelant que la Vision minière africaine 2050 de l’Union africaine incarne la volonté des États de reprendre le contrôle de leurs ressources et de faire du secteur minier un moteur de la renaissance africaine.
« L’avenir est ici. L’avenir, c’est maintenant. La RDC tend la main à des partenaires engagés pour bâtir ensemble une croissance durable, équitable et partagée, au service de son peuple, de l’Afrique et du monde », a conclu le ministre des Mines.
Junior Ngandu