Du 2 au 4 décembre 2024, le Président sortant des États-Unis d’Amérique (USA) Joe Biden effectuera une visite de travail à Luanda, capitale de l’Angola. C’est pour des discussions sur plusieurs thématiques stratégiques, notamment sur le corridor de Lobito.
Le corridor Lobito est un projet d’infrastructure d’envergure visant à connecter l’Afrique centrale et australe via un réseau ferroviaire et portuaire reliant l’Angola, la RDC et la Zambie. Il vise à stimuler le commerce régional, accroître l’intégration économique et faciliter l’exportation des ressources naturelles tout en réduisant les délais de transport des minerais critiques.
Le cuivre et le cobalt sont des minerais essentiels pour la transition énergétique. Et la RDC qui en possède énormément se présente comme un acteur clé pour le succès du corridor qui attire l’attention des investisseurs internationaux, y compris des USA. C’est aussi le pays de l’oncle Sam qui est au cœur du financement de ce projet dans le cadre de la compétition géopolitique pour les ressources africaines.
Réduction en logistique
En cas de matérialisation du projet du corridor de Lobito, ce dernier permettra de réduire considérablement les délais de transport des minerais. Ce-temps d’acheminement, initialement évalué à 45 jours, pourrait passer à seulement 45 heures, une avancée majeure qui pourrait transformer les chaînes d’approvisionnement.
Avec l’amélioration de cette connectivité logistique, ce projet permettra de renforcer la sécurité alimentaire en facilitant l’accès rapide aux produits agricoles et autres denrées essentielles. En fin de compte, cette double contribution au développement économique et à la stabilité mondiale pourrait avoir des implications significatives pour les pays impliqués.
Daniel Bawuna