Vendredi 21 octobre a été la clôture de l’atelier de formation sur l’entrepreneuriat en faveur des femmes, animée par le Réseau pour l’autonomisation de la femme (REPAFE). 120 femmes issues des associations locales de développement, de la commune de Fungurume et de la chefferie des Bayeke, ont pris part pendant deux semaines à cette formation, qui leur a ouvert le secret de la création et la gestion des activités génératrices des revenus (AGR), une des missions du cahier des charges de TFM.
Tant importante est la réalisation du cahier des charges. Pour cette cérémonie de clôture, Dr. Horson Long, Prof. Edouard Swana, Mme Celia Xu, M. Gabriel Tambwe, respectivement directeur des relations communautaires, directeur du développement communautaire, superintendante aux relations communautaires et coordonnateur des programmes de développement économique de TFM, ont été aux côtés de Mme Aimée Manyong, coordonnatrice générale du REPAFE, qui a animé et supervisé la formation.
Introduisant la cérémonie, le professeur Edouard Swana a illustré cet atelier de formation par l’adage chinois qui encourage à apprendre à quelqu’un comment pêcher le poisson plutôt que de lui en donner. Renchérissant, Dr. Horson Long confie : « La femme a une grande responsabilité dans la société, elle est le socle de la famille. Nous attendons de vous de bons résultats et nous serions heureux de nous réjouir avec vous autour de votre réussite dans vos AGR.
Pour sa part, en avocate de l’entrepreneuriat de la femme, Mme Aimée Manyong, coordonnatrice générale du REPAFE, a plaidé pour un coaching continu susceptible de permettre aux femmes d’être de véritables agents de développement pour la communauté.
Et de manière succincte, elle décrit la formation qu’elle a animée : « La formation a été un renforcement des capacités des femmes regroupées dans des associations locales. La première phase a été la formation des formateurs. Il est question de constituer un pool de formateurs qui devront accompagner les communautés dans les activités génératrices de revenus et d’autres projets à caractère social. Au bout de 5 jours, les 20 candidats formateurs étaient prêts à amorcer le processus de duplication. Par ceci, les nouveaux formateurs prouvent qu’ils ont assimilé la matière et qu’ils peuvent à leur tour donner cette formation aux différents membres des communautés, les aidant à implémenter les notions de l’entrepreneuriat spécifiques à une activité génératrice des revenus. »
Une formation bien assimilée s’éprouve. Les nouvelles formatrices issues de l’atelier de formation ont dû démontrer devant leurs congénères leur maîtrise des notions sur l’entrepreneuriat axé sur la création d’une AGR. Tour à tour, elles ont donné leurs leçons, galvanisées par les encouragements de leurs congénères applaudissant.
Les 120 personnes formées ont reçu leurs certificats et 20 d’entre elles sont désormais retenues comme formatrices et sensibilisatrices. Elles auront pour mission de vulgariser massivement les connaissances apprises.
Mme Sarah Mwanza, de la commune de Fungurume, évoluant au sein du regroupement Rien Sans les Femmes, désormais formatrice, s’est confiée : « Ce qui m’a plu, c’est le renforcement des capacités. Il est question de faire de ces femmes des entrepreneures dans les activités qu’elles entreprennent déjà. Un autre volet qui m’a plu, c’est le module sur l’initiative personnelle. » Pour Mme Sarah Mwanza, une AGR peut commencer petit, et grandir pour prendre une ampleur stable et solide.
Étant donné que les genres se côtoient naturellement, une poignée d’hommes a aussi été de ce nombre. Le rendez-vous est pris pour un coaching pratique très prochainement.