Le Groupement des entreprises chinoises (GEC) – représentant de la partie chinoise – a annoncé augmenter de 1,2% par an les royalties versés à la République démocratique du Congo sur base du chiffre d’affaires annuel de la partie chinoise, dans le cadre du contrat sino-congolais revisité en ce début d’année 2024.
Cette annonce, qui réorganise le partenariat dans le secteur minier entre Kinshasa et Pékin, a été faite samedi 27 janvier dernier par la Sino-Congolaise des Mines (SICOMINES SA) dans un communiqué consulté par MINES.CD.
« En maintenant la structure de son actionnariat, la SICOMINES S.A. payera 1,2% sur la base du chiffre d’affaires annuel à la partie congolaise à titre de royalties », a indiqué la SICOMINES dans ce document, dont les termes ont été abordés vendredi 26 janvier, par l’inspecteur en chef l’Inspection générale des finances (IGF), Jules Alingete, lors d’une séance d’échange avec les organismes de la société civile congolaise à Kinshasa.
Dans le pays, cette augmentation des royalties est vue avec « positivité », car elle permettra à la République démocratique du Congo de bénéficier davantage des ressources naturelles dont elle dispose. Les royalties devraient contribuer au développement des infrastructures, de l’éducation et de la santé dans le pays.
Selon l’IGF, le nouvel accord signé dans le secteur minier entre Kinshasa et Pékin devrait, cette fois, profiter à la population notamment en terme d’infrastructures routières. D’ailleurs, dans sa communication, la SICOMINES a indiqué que pendant toute la durée du projet de collaboration, le montant d’investissement pour les infrastructures atteindra sept milliards de dollars américains, principalement dédiés à la construction des routes nationales.
Par ailleurs, ces ajustements, négociés dans un esprit de « confiance mutuelle et d’équité », renforcent les bases d’une coopération gagnant-gagnant. Ils s’alignent également sur la déclaration conjointe entre la Chine et la République démocratique du Congo sur l’établissement d’une coopération globale et d’un partenariat stratégique.