Un accord définitif d’investissement et de coentreprise (JV) portant sur l’exploration ainsi que le développement du lithium et des sous- produits – du projet HCK JV d’Aterian au Rwanda – a été signé entre Kinunga Mining – filiale de la société d’exploration et de développement Aterian – et le minier anglo-australien multinational, Rio Tinto.
L’entreprise angle-australienne a désormais la possibilité d’engager des dépenses de travaux de 3 millions de dollars américains, en première étape, sur une période de deux années dans l’objectif d’acquérir une participation initiale de 51 % dans la licence HCK. En même, Rio Tinto devrait également faire des paiements en espèce à Aterian, totalisant 300 000 dollars américains de remboursement des dépenses opérationnelles antérieures engagées par ce dernier.
Rio Tinto aura l’option d’acquérir une participation supplémentaire de 24 % dans la licence en finançant des dépenses de travaux supplémentaires de 4,5 millions de dollars sur une période de trois ans, juste après avoir acquis une participation de 51 % dans la licence.
« Un paiement initial de 200 000 dollars américains est dû à la fin d’une diligence raisonnable satisfaisante par Rio, et un paiement supplémentaire de 100 000 dollars américains sera dû au début de l’étape 2 », ont indiqué des sources proches du dossier.
Une option d’exclusivité pour investir dans deux autres projets rwandais
Le minier anglo-australien multinational, Rio Tinto, a aussi accepté un rendement net de fonderie (NSR) de 2 % sur le projet, avec un plafond de 50 millions de dollars américains qui sera dû par la future JV entre elle et Kinunga aux détenteurs qui seront notifiés.
Lesdits détenteurs seront soumis à « l’achèvement d’une diligence raisonnable satisfaisante » par Rio Tinto.
« Selon les termes de l’accord, Rio a également une option d’exclusivité pour investir dans les deux autres projets rwandais existants d’Aterian , qui seront soumis à leurs propres accords distincts. Un comité de gestion composé de représentants de Rio et d’Aterian sera formé pour assurer la supervision financière et opérationnelle. Rio agira en tant qu’opérateur du projet », a expiré Charles Bray, président d’Aterian.
À en croire ses propos, il s’agit là, « d’un accord transformateur pour Aterian » et la capacité de l’entreprise à « identifier des gisements potentiels de classe mondiale dans des minéraux critiques » tels que le lithium.
« Nous avons identifié 19 zones distinctes de pegmatite lithium-césium-tantale sur le projet de 2 750 ha , offrant l’échelle prospective nécessaire pour attirer un partenaire aussi important que Rio Tinto. », a-t-il rappelé.
Cependant, il a nettement souligné qu’étant un élément chimique central des chimies de batterie dominantes, le lithium est un produit clé pour les ambitions d’électrification mondiale.
« Le fournisseur de renseignements sur la chaîne d’approvisionnement Benchmark Minerals Intelligence prévoit que cette année, la demande de lithium atteindra 900 000 t, un bond de 27 % d’une année sur l’autre et devrait encore atteindre 1,5 million de tonnes en 2026 », a ajouté Charles Bray.
Un accord pour la promotion du Rwanda entant pays minier
L’accord scellé entre Rio Tinto et Aterian offre une valeur matérielle aux actionnaires d’Aterian en approuvant le modèle d’entreprise efficace en termes de capital de ce dernier et en démontrant le potentiel du Rwanda en tant que juridiction minière, a révélé le numéro un d’Aterian.
« Alors que nous nous concentrons sur une collaboration étroite avec Rio Tinto et nos parties prenantes rwandaises pour assurer le succès de ce projet , nous chercherons également à reproduire le modèle commercial d’exploration et de développement efficace en capital dans nos autres concessions de projets au Rwanda et au Maroc », a-t-il fait comprendre.
Précisons que ledit accord est soumis à un certain nombre de conditions, dont l’ajout de lithium comme produit d’exploration sur le permis, qui est prévu en temps voulu.
Monge Junior Diama