Le gouvernement de la République démocratique du Congo renforce sa lutte contre la fraude minière. Sous la présidence du Vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur et Sécurité, Jacquemin Shabani Lukoo, une importante réunion s’est tenue jeudi 9 octobre 2025 à Kinshasa pour évaluer la mise en œuvre des instructions du Chef de l’État Félix Tshisekedi relatives à ce dossier.
Selon la cellule de communication du VPM de l’Intérieur, cette rencontre a réuni, autour de Jacquemin Shabani Lukoo, le ministre des Mines (en visioconférence), un représentant du ministère de la Justice, la Police nationale congolaise (PNC) ainsi que les membres de la commission interministérielle de lutte contre la fraude minière.
Les échanges se sont appuyés sur les conclusions d’une mission d’inspection dans le Lualaba, qui a révélé plusieurs dérives : présence d’hommes armés sur des sites d’exploitation, interventions illégales d’agents en uniforme et infiltration d’exploitants clandestins.
Face à ces constats, le gouvernement a décidé de démilitariser les zones minières concernées, tout en renforçant leur sécurisation afin de mieux contrôler l’exploitation des minerais stratégiques, notamment le cobalt.
Un plan d’accompagnement de l’ARECOMS a également été validé pour encadrer la reprise progressive de l’exportation du cobalt, suspendue depuis plusieurs mois.
Ces décisions traduisent la volonté du gouvernement de restaurer l’autorité de l’État dans un secteur vital pour l’économie nationale, souvent miné par les pratiques frauduleuses.
Elles s’inscrivent dans la droite ligne des directives du Président Félix Tshisekedi, qui fait de la bonne gouvernance et de la transparence minière un pilier de son action politique.
Pierre Kabakila




