Les gestionnaires de dotation minimale du chiffre d’affaires des entreprises Tenke Fungurume Mining (TFM), Ruashi Mining et MMG, prennent part depuis le 28 avril 2023 dans la commune urbanorurale de Fungurume, à un atelier d’élaboration des outils de gestion des fonds de la dotation minimale de 0,3% pour le développement local dans les zones minières.
Selon Fabien Mayani, Directeur de Programme Gouvernance des Industries Extractives du Centre Carter et l’un des facilitateurs des travaux, « c’est dans le souci de doter ces organismes spécialisés des outils nécessaires de gestion d’utilisation rationnelle des fonds dédiés aux projets d’intérêt communautaire que le Centre Carter organise cet atelier ».
Et de poursuivre : « les membres de ces organismes ont besoin de l’accompagnement du gouvernement et d’autres partenaires techniques pour s’assurer de la bonne gestion des fonds et le financement des projets durables et intégrateurs ».
Pour Fabien Mayani, ses outils de gestion en cours de développement dans cet atelier comprennent : « les procédures et critères de sélection des projets à financer, les termes de référence du personnel technique des organismes spécialisés (Unités de Gestion des Projets), les plans de travail, le cadre de gestion, d’exécution et d’évaluation des projets, le code de conduite des membres et agents des organismes spécialisés ».
Ces assises s’inscrivent dans le cadre du projet « promouvoir la bonne gestion des revenus infrastrannationaux du secteur minier dans le Haut-Katanga et le Lualaba » que le Centre Carter met en œuvre avec l’appui financier de la Coopération Allemande GIZ/ProGERIM.
Cet exercice est apprécié par les membres des organismes concernés qui ont remercié le Centre Carter et la GIZ pour la facilitation de ces travaux.
Pour rappel, c’est depuis septembre 2022 que 13 premiers organismes chargés de la gestion des fonds de cette dotation ont été installés dans les provinces du Haut-Katanga, du Lauala, du Haut-Uélé, du Nord-Kivu et du Kasaï Oriental par la ministre des mines, Mme Antoinette N’Samba Kalambayi. Ces organismes peinent à être opérationnels en raison de certains défis opérationnels dont le processus de recrutement du personnel technique, les outils de gestion des fonds, le retard de paiement des fonds par certaines entreprises concernées.
Adrien Ambanengo depuis Lubumbashi