Le Centre Carter Lubumbashi en partenariat avec la Plateforme des Organisations de la société civile intervenant dans le secteur Minier (POM), renforcent, dans un atelier ouvert ce mercredi 03 novembre 2022 à Lubumbashi, les capacités des membres des organismes spécialisés des entreprises minières sur les outils de gestion des fonds de la dotation minimale de 0,3%.
Au total, 48 membres des organismes spécialisés auprès des entreprises minières MMG, Ruashi Mining, Somika, Shituru Mining et Tenke Fungurume, prennent part à ses sessions de deux jours.
Au cours de cette première journée, les participants à cet atelier ont été informés sur le Progerim; les points de convergence et de divergence entre le cahier des charges, la redevance minière et la dotation et le Mécanisme de gestion de la dotation.
Pour sa part, Me Fabien Mayani, le Directeur du Centre Carter Lubumbashi a, dans un entretien avec MINES.CD, expliqué le sens des assises réunissant les membres des organismes spécialisés dans la dotation minimale de 0,3% pour le développement des communautés impactées par les extractions minières.
« Comme vous le savez, il y a environ deux mois les ministres des mines et celui des affaires sociales, ont installé les organismes spécialisés pour la gestion de la dotation minimale de 0,3%. Cette dotation fait partie de trois piliers que le nouveau code minier a mis en place pour appuyer le développement dans les zones minières », nous a indiqué le responsable du Centre Carter.
Dans la foulée, Me Mayani a fait remarquer que « le Centre Carter a un projet qu’il exécute avec le soutien de la GIZ, sur l’appui de la bonne gouvernance des revenus locaux du secteur minier dans les provinces du Haut-katanga et du Lualaba. Donc l’atelier de ce jour vise à donner à ces membres des organismes spécialisés les outils nécessaires, pour bien comprendre d’abord la dotation et surtout les outils de gestion de cette dotation. Parce que l’objet de cette dotation minimale, est de financer les projets d’intérêt communautaire dans les zones d’intervention des projets miniers ».
Cepndant, il a affirmé que le Centre Carter participe à ces échanges afin d’aider d’abord les membres de ces organismes à mieux comprendre leur mission et surtout les aider à mettre en place les outils de gestion de ce fonds pour que les projets qui seront financés, soient effectivement les projets d’intérêts communautaires qui émanent et répondent aux besoins des populations.
« Cet atelier n’est qu’un premier point d’un processus d’accompagnement des organismes spécialisés pour la bonne gestion de fonds de dotation de 0,3$ des chiffres d’affaires des entreprises minières », a-t-il renchéri.
Rappelons que cet atelier a pour objectif de renforcer les capacités des membres des organismes spécifiques sur les dispositions du code et règlement miniers concernant la contribution des entreprises minières au développement communautaire ; le Manuel des procédures sur la contribution des entreprises au développement communautaire ; la gestion des projets, les règles et principes fondamentaux sur la passation des marchés et suivi des projets de développement communautaires ; les problèmes complexes de la gestion de la dotation et réfléchir sur les solutions pratiques à y apporter.