Les organisations et plateformes de la société civile ont salué l’interpellation du directeur général ai et du directeur technique de l’entreprise minière congolaise COMINIERE SA, un acte qu’elles ont qualifié de « positif » dans la lutte contre la corruption et l’impunité dans le secteur extractif du pays. Ces organisations de la société civile l’ont déclaré dans un communiqué publié ce dimanche 27 novembre 2022 et dont une copié a été réservée à la rédaction de MINES.CD.
En effet, la déclaration de ces organisations citoyennes intervient après l’annonce de l’ONG ACAJ confirmant l’interpellation des responsables de la COMINIERE SA accusés de malversation financière dans une enquête de l’inspection général des finances publiques (IGF) mais également après multes alertes lancées par la société civile invitant les autorités « à se saisir du dossier de ventes illégales par les responsables de la COMINIERE SA de ses parts sous-évaluées dans DATHCOM MINING, ce qui constitue un véritable bradage selon des rapports officiels ».
« Nos organisations citoyennes considèrent cette interpellation judiciaire, présente ou à venir, de ses deux hauts responsables de la COMINIERE SA comme un pas positif dans la mise en application de la volonté de son excellence Monsieur le président de la République et chef de l’Etat de lutter contre la corruption, la fraude et l’impunité qui rongent notre pays en général et le secteur des ressources naturelles en particulier », lit-on dans ce communiqué.
Cependant, ces organisations citoyennes regroupées (Justicia Asbl, LICOCO, RND Asbl, POM, MDR, GANVE, CDH, ESPOIR ONG, RCEN, CENR/CENCO…) ont formulé des recommandations à différentes personnalités concernées par ce dossier notamment au Président de la République de « veiller à l’aboutissement de ce dossier afin qu’il ne connaisse aucune interférence ou pression politique de nature à manipuler la justice ».
Enfin, ces organisations citoyennes invitent « toute personne morale ou physique qui a un dossier de mauvaise gestion chez COMINIERE SA de le déposer à la justice en se constituant partie civile » ou de les contacter afin « d’aider l’état à recouvrer ses droits »