Un éboulement de terre dans le site minier de Mayi-Musi à Djugu, à environ 100 kilomètres de la ville de Bunia dans la province de l’Ituri, a entraîné la mort de quatre personnes et en a blessé trois autres.
D’après des sources locales, l’incident s’est produit le dimanche 21 avril 2024, vers 17 heures, peu après une fine pluie qui s’est abattue sur ce chantier minier abandonné depuis de nombreuses années et qui compte au moins sept puits d’or.
Selon des témoignages recueillis, les sept victimes dont quatre qui ont succombé par asphyxie, se trouvaient à l’intérieur d’un des puits d’or d’une profondeur d’environ huit mètres au moment de l’éboulement. Ils ont été ensevelis sous les décombres.
Les victimes blessées ont été rapidement transportées vers un hôpital voisin, ont rapporté des témoins sur place. Parmi les victimes, figurent également trois enfants qui se trouvaient clandestinement dans cette mine à la recherche de pépites d’or.
Les conditions sociales précaires au sein de la communauté sont pointées du doigt par des acteurs de la société civile et des activistes des droits de l’homme qui dénoncent l’utilisation d’enfants dans les mines. L’ONG Coalition associative résolue pour la défense des droits de l’Homme, souligne que la situation difficile au sein de la communauté pousse les enfants à se tourner vers le travail dans les mines.
Pour certains observateurs, cet éboulement tragique met en lumière les dangers auxquels sont confrontées les personnes travaillant dans les mines, en particulier les enfants qui sont exploités dans des conditions précaires. Il également évoqué la question de la responsabilité des autorités locales et des acteurs du secteur minier dans la protection des droits des travailleurs et dans la prévention de telles catastrophes.