Du 31 octobre au 4 novembre 2022, Justicia et DCAF ont animé une série de formations sur les Principes volontaires sur les droits de l’homme et la sécurité à l’invitation et à l’intention de Tenke Fungurume Mining.
À l’ouverture des sessions de formation, le CEO de TFM, monsieur Zhou Jun, a annoncé l’objectif poursuivi par l’organisation de cette formation : « Nous sommes ravis de suivre cette formation parce que nous sommes conscients qu’elle va nous aider à améliorer notre manière de travailler et d’interagir avec les communautés. »
Les membres de la direction générale ont été les premiers à suivre la formation, donnant ainsi le ton pour la suite de la formation.
Au total, plus de 50 employés venant de tous les départements de l’entreprise et 80 membres de la communauté ont suivi la formation. On notera également parmi les participants les agents de sécurité et les formateurs de TFM, les éléments des services publics de sécurité comme la police des mines, la police territoriale et les FARDC, sans oublier les maisons privées de sécurité et beaucoup d’autres intervenants communautaires.
À cette occasion, MMG, qui a participé aussi aux sessions de formation, a partagé sa riche expérience de la gestion des relations avec les parties prenantes communautaires dans sa concession, une preuve de la collaboration cordiale entre les miniers.
Les membres de TFM en charge de l’ESG ont pris une part active à ces sessions de formation.
Julie Liang de CMOC, Dorothée Masele et Celia Xu Xiaoyan de TFM se sont rassurées que cette formation se passe dans les meilleures conditions et bénéficie à tous les participants.
« Je remercie vivement les formateurs de DCAF et Justicia ainsi que les collègues de MMG pour ces sessions de formation qui combinent parfaitement la théorie et la pratique, a dit, au cours de la formation, Julie Liang, Vice-Présidente de CMOC en charge de l’ESG.
« Les principes volontaires constituent un pilier important de la gestion des risques liés aux droits de l’homme à TFM. Nous allons continuer à travailler pour une meilleure application des principes volontaires dans l’entreprise et à favoriser les partenariats internationaux et régionaux pour la sécurité de tous », a-t-elle renchéri.
En effet, le but a été, pour toutes les parties, d’avoir une bonne compréhension des questions des droits de l’homme et de la sécurité dans un environnement minier, afin de contribuer consciemment et activement à leur implémentation durable dans la concession et au-delà.
Ce qu’étaye le témoignage d’Alex Barera, superintendant au département de la sécurité de TFM : « J’ai participé à une session avec les partenaires privés et publics en matière de sécurité, notamment la PMH et la FARDC ainsi que les partenaires privés de sécurité. La formation a été enrichissante. Par ailleurs, les sessions en atelier avaient un caractère interactif.
Chacun a été libre de partager son expérience à la lumière des matières apprises. » Et pour conclure, Alex Barera a émis le souci de voir ces modules de formation être consignés dans un guide concis avec un langage simple pour assurer une meilleure compréhension et intériorisation des principes volontaires sur les droits de l’homme et la sécurité.
Justicia est une organisation de la société civile congolaise qui coordonne les groupes de travail sur les Principes Volontaires dans l’ex-Katanga.
DCAF – Le Centre de Genève pour la Gouvernance du Secteur de la Sécurité est une fondation suisse et centre d’excellence sur les questions des entreprises et la sécurité.
Cette formation de DCAF-Justicia s’est faite au nom et dans le cadre de l’important travail du Groupe de Travail sur les Principes Volontaires du Haut Katanga.
Avant le terme de leur séjour à TFM, DCAF et Justicia ont pu visiter quelques carrières actives dans la concession pour se rendre compte de la mise en pratique sur le terrain des principes volontaires sur les droits de l’homme à TFM.
Et pour boucler la boucle, le dernier jour, Justicia a organisé, à l’intention de la direction générale de TFM, une séance de restitution au terme des formations organisées et de l’écoute des diverses parties au sein des communautés riveraines et de l’entreprise.