Le monde a déjà amorcé un virage important dans le secteur de l’Intelligence Artificielle (IA), mais la République Démocratique du Congo (RDC) n’entend pas prendre pas le train en marche. En marge des assises de la 149è Assemblée générale de l’Union Inter-parlementaire de Genève, en Suisse, qui se tiennent du 13 au 17 octobre, le speaker du Sénat de la République Démocratique du Congo (RDC), Jean Michel Sama Lukonde, a regretté que son pays ne soit toujours pas en phase.
Il a d’abord dénoncé d’un ton ferme l’agression rwandaise dans la partie Est du pays et a déploré le pillage systématique des ressources minières qui bloque l’apport de son pays dans les efforts pour un développement durable.
Ensuite, dans son allocution, l’ex-Premier Ministre a fait entendre que cette situation ne permet pas à son pays de contribuer au développement de l’intelligence artificielle, en dépit du fait qu’il possède l’une des grandes réserves minières au monde du cobalt, à côté d’autres ressources telles que le cuivre et l’or. « La RDC n’est pas en mesure d’apporter, comme elle le souhaite, sa contribution au développement de l’intelligence artificielle, à cause de l’agression, du pillage et de l’exploitation illégale de ses ressources naturelles dont elle est l’objet de la part de certains pays voisins, en particulier le Rwanda », a-t-il dénoncé.
Dans son intervention, il a en outre attiré l’attention sur les conséquences dévastatrices de cette pratique illégale qui met en péril l’économie congolaise.
Ces assises se tiennent sous le thème : « Exploiter la science, la technologie et l’innovation pour un avenir plus pacifique et durable ». Fondée en 1889, l’UIP est une organisation internationale des parlementaires nationaux. Elle se consacre à la promotion de la paix par la diplomatie et le dialogue Inter-parlementaire.
Daniel Bawuna