Par Congo réel, s’entend le pays où des projets sont plutôt visibles que prévisibles. Pour l’instant, au Centre et au Sud sont concernées les provinces du Kasaï Oriental, du Kasaï Central et du Lualaba. A l’Ouest, la ville de Kinshasa et le Kongo Central. C’est un vaste plan d’interconnexion interprovinciale aux multiples défis. Dont celui que la SICOMINES S.A. a la charge de relever : la régularité du financement des infrastructures indiquées par le Gouvernement central.

La bonne nouvelle pour les usagers de la route Kananga/Kalamba-Mbuji, dans le Kasaï Central, est l’avancement des travaux d’ouverture et de praticabilité de cette voie jusqu’au PK130, quasiment au-delà de la moitié de sa longueur de 230 Km.
La délégation des ministères national et provincial des Infrastructures et Travaux publics (ITP) en mission d’inspection sur terrain en a fait le constat. C’est du concret. Aussi, a-t-elle salué « l’avancement des travaux sur la route Kananga–Kalamba Mbuji » et a admis que « Grâce à l’engagement de SISC SA, la circulation est déjà fluide sur 140 km jusqu’à Mombela ».
Actuellement, on est au niveau du rechargement des matériaux de construction pour la prochaine étape, celle du revêtement. A l’issue de cette visite, la délégation a reconnu la suppression des principaux points de rupture. D’où la fluidité de la circulation, même dans l’attente du revêtement envisagé pendant la saison sèche. « Désormais, les véhicules légers roulent à une vitesse moyenne de 60 km/h, et les poids lourds entre 30 et 40 km/h », a-t-elle déclaré.
Ce qui est rassurant, c’est qu’une carrière de moellon est déjà en exploitation et un concasseur permettant la production des premiers éléments pour la fabrication des caniveaux préfabriqués est opérationnel.

S’agissant du tronçon Nguba/Mbuji-Mayi qui relie les provinces du Lualaba et du Kasaï Oriental, la bonne nouvelle est la sécurisation du pont situé au PK26 et l’achèvement des travaux du tronçon Nguba-Lubudi.Axe reconnu stratégique sur la RN 1 reliant Nguba à Lubudi, Kamina et d’autres régions environnantes, ce pont – hérité de la colonisation belge – est essentiel dans la connexion entre villes et localités de ces deux provinces.
Malheureusement, l’usure du temps a eu raison de sa capacité, surtout après l’apparition des fissures au niveau des poutres. Conséquence : il ne pouvait plus garantir la sécurité ni à la population ni aux véhicules lourds qui l’empruntaient.
Heureusement que depuis le 7 mai 2025, après l’achèvement des travaux de praticabilité, la circulation a repris normalement, et cela concomitamment avec la construction en cours du nouveau pont. C’est dans cet ordre d’idées que les sous-traitants de SISC S.A., apprend-t-on, « ont réagi rapidement en mobilisant ressources et équipements pour rouvrir une route temporaire à côté afin de permettre aux véhicules et aux grands engins de passer ». Ce qui incite cette entreprise à leur témoigner de sa responsabilité sociale.
Au fait, la SICOMINES S.A. ne peut que se réjouir de cet état esprit en même temps que de l’avancement des travaux, dès lors qu’elle en assure le financement intégral dans le cadre de l’Avenant n°5 du contrat sino-congolais. Pour rappel, de par sa position géographique, le Kasaï Oriental est une province fortement enclavée. Avec la connexion sur le Kasaï Central d’un côté et le Lualaba de l’autre, il se met à la portée de l’Afrique australe via l’Angola.

S’agissant de la rocade de Kinshasa qui s’étend du 63 km au total, la grande information est l’achèvement avec succès, le 14 mai 2025, de la construction du premier dalot mesurant 3 mètres de haut libre, 2 mètres de large et 38,59 mètres de long.
C’est le tout premier de l’ensemble d’infrastructures prévues. Pour les intervenants, son utilité en tant que projet pilote est de servir d’exemple tout en établissant les normes requises. « Afin de garantir l’effet de démonstration du premier ouvrage, notre équipe applique strictement les procédés de construction standardisés. De la réalisation des fondations à la construction du corps du dalot, chaque étape est rigoureusement contrôlée pour garantir la qualité et la sécurité, et s’assurer que tous les indicateurs sont conformes aux exigences du projet », annonce le constructeur SISC.
Cette rocade est une première en République Démocratique du Congo. Elle appelée certes à décongestionner la circulation urbaine dans la capitale, mais doit devenir le chainon jusque-là manquant pour la RN 1 entre les provinces du Kongo Central, du Kwango et du Kikwit, voie allant jusqu’au Grand Katanga en passant par le Grand Kasaï.
Partenaire incontournable puisque finançant les travaux de cette voie, la SICOMINES S.A., comme qui dirait, veille au grain en appliquant sa part de responsabilité.

C’est ce qu’elle fait également au Kongo Central où CREC-7 S.A. a déjà planifié le bitumage de la route Manterne-Tshela-Singini dans le Bas-Fleuve. « Notre équipe a affiné le plan conformément à la conception de l’organisation de la construction, en précisant le processus de construction, la répartition des responsabilités du personnel, la configuration des machines et la préparation des matériaux », a dernièrement annoncé le constructeur avant d’affirmer ceci : « Nous avons effectué le réglage et la calibration des performances des équipements clés tels que les paveurs et les compacteurs et avons effectué une inspection systématique de la station de mélange.
Le laboratoire a déterminé avec rigueur les paramètres techniques des mélanges bitumineux pour s’assurer que les propriétés des matériaux sont conformes aux normes, jetant ainsi les bases solides pour les travaux ultérieurs de pose. Ces travaux sont planifiés pour le 15 mai ». Naturellement, du 15 mai 2025.
Il y a lieu de signaler que le 17 janvier dernier, GREC-7 a relancé les travaux d’assainissement et de protection des talus au PK 97+200, dans le village de Nlemba, à cause de l’apparition d’une tête d’érosion qui menaçait la stabilité de la route. C’est ainsi que sous la supervision de l’ACGT, CREC-7 a érigé un mur de soutènement en moellons, de façon à la fois de sécuriser la voie tout comme de prévenir les futures dégradations pouvant être causées par des intempéries.
En plus, CREC-7 s’est livré à l’absorption des bourbiers sur la RN12. Pour la population, la préoccupation première est le maintien d’une circulation routière fluide au travers de l’entretien des infrastructures connexes.
La SICOMINES S.A. joue sa partition, conformément aux engagements auxquels elle souscrit. S.M.