Les organisations de la société civile congolaise et zambienne se sont réunies à Lusaka du 26 au 27 novembre 2023. Il était question d’échanger sur l’accord de coopération entre les deux pays autour de la fabrication de batteries pour véhicules électriques.
Selon le communiqué final de ces assises dont une copie est parvenue à MINES.CD, ces organisations ont apporté leur soutien à l’accord de coopération entre la RDC et la Zambie. Cependant, elles ont plaidé pour plus de transparence dans l’exécution de ces initiatives.
De prime à bord, ces organisations de la société ont pris connaissance du protocole d’accord tripartite des États-Unis, de la RDC et de la Zambie concernant le soutien au développement d’une chaîne de valeur dans le secteur des batteries de véhicules électriques.
Elles ont analysé le protocole d’accord de l’Union européenne (UE)-Zambie sur un partenariat sur les chaînes de valeur des matières premières durables, et l’accord-cadre de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (UNECE) et de la Banque Afrexim avec la RDC et la Zambie pour la création de zones économiques spéciales permettant la production de véhicules électriques à batterie et de services connexes.
« L’initiative est importante pour la RDC, la Zambie et l’Afrique. Il est également crucial que la société civile soutienne de manière constructive les deux gouvernements pour s’assurer que ce projet est mis en œuvre avec succès au profit du peuple des deux nations », ont-elles indiqué.
Malgré le fait que les organisations de la société civile sont des partenaires vitaux dans le processus de développement de ces deux pays, elles ont toutefois expliqué qu’il est « regrettable que les documents relatifs à l’initiative conjointe de fabrication de batteries ne soient pas accessibles aux publics congolais et zambien.».
« Les opinions et les perspectives des communautés concernées doivent être reconnues et prises en considération. Malheureusement, les dirigeants n’ont pas encore fait preuve d’un engagement sincère à donner la priorité aux besoins de leurs citoyens, en particulier des jeunes et des femmes, dans le développement de cette initiative », peut-on lire dans le communiqué conjoint.
A cet effet, les dirigeants congolo-zambiens ont été appelés à prioriser les intérêts de leur peuple et faire preuve d’une transparence qui mérite le respect et la confiance des communautés qu’ils représentent en ce qui concerne les initiatives conjointes de fabrication de batteries.