L’union européenne(UE) a organisé un sommet de deux jours soit du jeudi 20 au vendredi 21 octobre à Bruxelles, capitale de la Belgique. Les 27 pays que composent cette union ont échangé « sur la manière dont ils souhaitent encadrer cette relation essentielle » avec la Chine, a expliqué le president du conseil, Charles Michel dans sa lettre d’invitation.
Au cours de ce sommet, il était question pour les dirigeants de l’UE d’évaluer notamment leur relation avec la Chine en vue de dégager un consensus sur comment se positionner de manière plus claire et plus ferme face à la Chine mais également de trouver leur propre voix au delà des tensions croissantes entre Washington et Pékin, renseigne l’agence france presse(AFP)
Selon un document de travail préparé par ses services et dont l’AFP a obtenu une copie, la Chine « est devenue un concurrent encore plus fort » et il est « par conséquent indispensable d’évaluer quelle est la meilleure réponse » face à cette nouvelle donne.
Les dirigeants de l’UE vont aussi examiner la question sur l’influence chinoise en Afrique notamment en République démocratique du Congo où cette dernière a une grande influence actuellement sur la quasi totalité des sites miniers du pays.
« La Chine vient de mettre la main sur les réserves de cobalt de la République démocratique du Congo et tient 85% des terres rares dans le monde », rappelle Elvire Fabry, analyste pour l’Institut Jacques Delors, en référence aux territoires qui contiennent les minerais utilisés dans la fabrication de produits de haute technologie.
Et d’ajouter, « la réalité est que la Chine est devenue un rival systémique et un concurrent féroce ».
À ce jour, les relations entre la Chine et l’UE sont tendues depuis la suspension de l’accord de protection des investissements à cause des violations des droits de l’homme en Chine et à Hong Kong. Mais le positionnement des Européens est rendu difficile à cause de ses dépendances pour les semi-conducteurs, les terres rares et les minerais stratégiques.