Les principaux produits miniers d’exportation de la République démocratique du Congo (RDC) ont connu des évolutions contrastées sur les marchés internationaux durant la période du 15 au 20 décembre 2025, selon les mercuriales publiées par le ministère du Commerce extérieur.
Le cuivre, pilier des exportations congolaises, a enregistré une hausse significative de 3,68 %, se négociant à 11.602,90 USD la tonne au 15 décembre 2025, contre 11.190,80 USD la semaine précédente. À titre comparatif, entre les périodes du 8 au 13 décembre et du 1er au 6 décembre 2025, le prix de la tonne était déjà passé de 10.823,80 USD à 11.190,80 USD, soit une augmentation de 3,39 %, confirmant une tendance haussière soutenue sur le marché international.
L’or, autre minerai stratégique pour l’économie congolaise, a affiché une légère progression de 0,04 %, s’échangeant à 136,14 USD le gramme durant la semaine sous revue, contre 136,08 USD la semaine précédente. Sur une période plus large, du 8 au 13 décembre 2025, le gramme d’or était passé de 132,75 USD à 136,08 USD, soit une hausse de 2,50 %. Il convient toutefois de rappeler que ce métal précieux avait connu un recul de 0,64 % lors de la semaine du 1er au 6 décembre 2025, où il se négociait à 132,75 USD contre 133,61 USD auparavant.
En revanche, le zinc a évolué à la baisse. Le prix de la tonne a reculé de 0,78 %, s’établissant à 3.244,40 USD au 15 décembre 2025, contre 3.270,05 USD la semaine précédente. Cette correction intervient après une hausse notable de 4,11 % enregistrée entre les périodes du 8 au 13 décembre 2025, où la tonne était passée de 3.140,80 USD à 3.270,05 USD.
Dans sa note explicative, le ministère du Commerce extérieur rappelle que les fluctuations des prix des produits miniers, agricoles et forestiers sont principalement influencées par l’offre et la demande sur les marchés internationaux, ainsi que par les dynamiques de la chaîne d’approvisionnement mondiale. Ces variations ont un impact direct sur l’économie congolaise, fortement dépendante des exportations de matières premières, en particulier dans le secteur minier.
Pierre Kabakila




