À peine nommé ministre des Mines, Louis Watum Kabamba hérite d’un secteur stratégique où la communication et la transparence ont déjà fait l’objet d’importants progrès. Loin de trouver un environnement opaque, le nouveau patron des Mines peut s’appuyer sur des structures qui ont multiplié les efforts pour rendre l’information accessible, renforcer la confiance et valoriser l’image du secteur minier congolais.

Une dynamique impulsée par la transparence
Ces dernières années, la République démocratique du Congo a renforcé sa gouvernance minière à travers, notamment, la mise en œuvre de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE-RDC). Ce processus a permis de rendre publiques de nombreuses données sur la production, les revenus et la gestion des ressources naturelles, créant un climat plus propice aux investissements et au dialogue avec les parties prenantes.
Le Cadastre Minier : vitrine d’un secteur ouvert
Porte d’entrée incontournable du secteur minier, le Cadastre Minier (CAMI) s’est illustré depuis 2024 par une communication proactive. Sous la direction de Popol Mabolia, cette institution a mis à disposition du public des données actualisées sur les titres miniers, la cartographie des concessions, les statistiques clés, et surtout la récente reprise de contrôle par la RDC, sur plus de 31 000 kilomètres carrés de son territoire minier, à l’issue d’un vaste processus d’assainissement du fichier cadastral, une superficie à la taille de la Belgique.

Dans cette démarche, le CAMI bénéficie du savoir-faire d’une figure reconnue de la communication institutionnelle : Mélissa Amisi Sharufa. Forte d’un parcours combinant expertise en communication stratégique et engagement social, elle incarne une nouvelle génération de communicatrices capables de concilier rigueur technique et proximité avec le public.
D’autres relais de communication actifs
Le ministre pourra également compter sur d’autres structures performantes, comme le service géologique national ou encore la Cellule Technique de Coordination et de Planification Minière (CTCPM), qui joue un rôle clé dans la diffusion d’informations sur les projets et les politiques sectorielles. Ces équipes contribuent à maintenir un flux régulier d’informations fiables vers les investisseurs, la société civile et les médias.

Une base solide pour la continuité
En prenant ses fonctions, Louis Watum Kabamba hérite ainsi d’un secteur où les bases d’une communication ouverte sont déjà bien posées. Cette culture de transparence, appuyée par des professionnels chevronnés, constitue un atout majeur pour poursuivre les réformes, attirer de nouveaux investissements et renforcer la redevabilité du secteur minier vis-à-vis de la population congolaise.
Avec des relais compétents et des outils déjà en place, le nouveau ministre dispose d’un levier stratégique pour inscrire son action dans la continuité et amplifier l’impact positif de la communication au service du développement durable du pays.