Le 21 novembre 2025, Kamoa Copper a procédé à l’allumage du four de la plus grande fonderie de cuivre d’Afrique, également la plus écologique, marquant une étape significative pour l’entreprise et pour l’industrie minière congolaise. Cet événement constitue un progrès majeur pour la capacité de transformation du cuivre sur le continent africain.
Tenue dans la province du Lualaba, la cérémonie fut bien plus qu’une simple coupure de ruban ; elle fut un récit profond porté par les flammes. Loin dans la brousse, à l’écart des installations modernes, tout commença à la source dans un village tout près des communautés de Sammukoko, Cité Maseka et Cité Mpesa Moya: un four traditionnel nommé Lwanzo lua mikuba. C’est là que l’Honorable Chef Musokantanda Sabuni Kafweku, gardien de la tradition et des savoirs, produisit une flamme selon les méthodes et rituels ancestraux qui ont défini, depuis des générations, la transformation du cuivre en République Démocratique du Congo.
Depuis ce Lwanzo lua mikuba, le Chef accomplit un rite traditionnel, utilisant une simple branche pour allumer deux lampes, portant ainsi le feu ancestral de la brousse vers l’imposante fonderie moderne. Dans un moment chargé de symbolisme, il transmit les flammes cérémonielles à Robert Friedland, Fondateur et Co-Président d’Ivanhoe Mines, dont la vision est à l’origine du complexe minier de Kamoa-Kakula dès 1997.

« Ceci est plus qu’un rituel ; c’est la passation de flambeau du changement transformateur qu’incarne cette fonderie », déclara M. Friedland. « D’un site où nous ne voyions jadis que de vastes étendues d’herbes, nous allumons aujourd’hui un brasier avec un feu béni par la tradition pour alimenter une installation qui établira une nouvelle norme mondiale. »

Le voyage de la flamme se poursuivit lorsque M. Friedland utilisa les lampes du Chef pour allumer une grande torche, qu’il remit à la Présidente et Directrice Générale d’Ivanhoe Mines, Marna Cloete. La torche, symbole de révolution industrielle, fut ensuite confiée à la Directrice Générale de Kamoa Copper, Annebel Oosthuizen, qui la transmit à Changdong Liu, Directeur de la Fonderie. Tandis que la torche était transmise de département en département, l’ensemble des représentant des équipes se sont réunis devant le four de la fonderie pour l’embraser , marquant l’événement d’un sentiment partagé d’accomplissement et d’anticipation.

« Ce jour appartient à chaque employé de Kamoa », proclama la Directrice Générale Annebel Oosthuizen. « Vous l’avez construit. Nous l’avons allumé. C’est notre succès collectif. Le feu que nous avons allumé aujourd’hui est la lumière qui changera l’avenir — pas seulement pour Kamoa Copper, mais pour notre communauté, notre pays et notre continent. »

La fonderie nouvellement opérationnelle est le cœur battant de l’avenir de Kamoa, conçue pour être un moteur au service de :
- L’Autonomisation Locale : Stimuler une valorisation locale sans précédent et créer des compétences spécialisées pour les talents congolais.
- Le Leadership Ecologique : Réduire considérablement les émissions de Scope 3, établissant un nouveau référentiel mondial pour une production de cuivre durable.
- La Fierté Nationale : Servir de pierre angulaire à l’industrialisation de la République Démocratique du Congo.
Le four est désormais allumé et la fonderie de Kamoa-Kakula se dresse en symbole de ce qu’il est possible d’accomplir lorsque la tradition, l’innovation et la communauté unissent leurs forces.
À propos de Kamoa Copper
Kamoa Copper est une coentreprise détenue par Ivanhoe Mines (39,6 %), Zijin Mining Group (39,6 %), Crystal River Global Limited (0,8 %) et le gouvernement de la RDC (20 %).
Le complexe cuprifère de Kamoa-Kakula est l’une des principales exploitations minières de cuivre au monde, caractérisée par une teneur exceptionnelle et une croissance rapide. La production de concentrés de cuivre a démarré en mai 2021. Grâce aux expansions continues des Phases 2 et 3, Kamoa Copper est appelé à devenir l’un des plus grands producteurs de cuivre au monde.
Le complexe de Kamoa Copper est alimenté par une électricité propre et renouvelable d’origine hydroélectrique. Il se classe ainsi parmi les producteurs de cuivre affichant les plus faibles émissions de gaz à effet de serre par tonne de métal produite, sur la base des émissions de Scope 1 et 2.




